Un drame s’est produit dimanche 11 septembre 2022 dans la Sarthe. Une animalerie a pris feu, incendiant l’ensemble du bâtiment. Des milliers d’animaux ont trouvé la mort dans cet enfer et malheureusement, aucun n’en a réchappé.
Le foyer s’est déclaré dans une enseigne Animalis, un magasin de vente d’animaux, dans la ville de La Chapelle-Saint-Aubin. Un nuage de fumée noir s’est rapidement répandu au-dessus de la zone, visible depuis Le Mans, la préfecture voisine. Une trentaine de sapeurs pompiers et quinze véhicules ont été dépêchés sur place en début d’après-midi. Les flammes ont pu être maîtrisées vers 15 h, empêchant ainsi les commerces adjacents de s’embraser à leur tour. Un bilan fait état de dégâts considérables, particulièrement en ce qui concerne les animaux qui occupaient les lieux.
157 animaux de compagnie et 4 000 poissons piégés dans cet enfer
Le constat est sans appel : tous les animaux, c’est-à-dire 157 mammifères et 4 000 poissons, n’ont pas survécu à la fournaise. Qui plus est, le toit s’est effondré durant l’incendie. Les pauvres bêtes n’ont donc eu aucune chance de s’en sortir indemnes. Pour l’heure, les autorités ne savent pas si le sinistre est d’origine accidentelle ou criminelle. Cependant, l’enquête reste ouverte.
Cet été caniculaire a déjà connu son lot d’atroces catastrophes, avec notamment d’innombrables animaux décédés dans l’incendie qui a ravagé les forêts de la Gironde, détruisant par la même le milieu naturel de tant de bêtes sauvages. Quelques survivantes du calvaire ont néanmoins trouvé refuge au sein de centres animaliers.
30 millions d’amis relance le débat quant à la fermeture des animaleries
Ce tragique incident ranime la controverse liée à la vente d’animaux. La fondation 30 millions d’amis rappelle en effet que la suppression définitive des animaleries permettrait une diminution drastique du trafic d’animaux. De plus, la société contemporaine étant devenue surconsommatrice, cela freinerait au passage les acheteurs compulsifs. Cela aurait ainsi des répercussions fortes sur le taux d’abandons des animaux (des actes majoritairement perpétrés durant la période estivale) censés être chéris tout au long de leur vie. Ce sont autant d’excellents arguments incitant à la clôture de ces commerces.
À noter que les animaux sont dotés de sensibilité et ne sont aucunement des objets. C’est bien écrit noir sur blanc dans le Code civil depuis 2015. Évidemment, ce statut récent demeure d’origine anthropique, la plupart des créatures terrestres ayant toujours ressenti des émotions, quelle que soit la façon dont l’être humain l’entend.