Clara Zerbib, rédactrice
Au Zimbabwe, le parc national Hwange protège de nombreuses espèces d’animaux des chasseurs. Mais le lion Xanda, fils du célèbre lion Cecil, a eu le malheur de s’aventurer en dehors de cette zone protégée, ce qui lui a coûté la vie.
La mort du lion Cecil, à l’origine d’une sourde colère
L’assassinat du lion Cecil par un chasseur américain en 2015 avait déchaîné les passions. Le braconnier, un dentiste nommé Walter Palmer, avait eu l’audace de prendre la pose aux côtés de la dépouille du magnifique lion qu’il venait de tuer et de diffuser la photo sur les réseaux sociaux.
Cette cruauté délibérément affichée avait provoqué la colère des internautes. Le fait de laisser des gens chasser des espèces protégées et exposer ensuite leurs corps mutilés comme des trophées avait créé comme un électrochoc parmi la population.
La nature une nouvelle fois souillée
Malgré cette révolte internationale, les chasseurs n’ont pas pour autant mis leur loisir favori de côté et ont continué à chasser des animaux en voie de disparition dès que l’occasion se présentait. Ces chasses sont d’ailleurs souvent légales comme c’est le cas ici.
Après la mort de Cecil, c’est en effet au tour de son fils Xanda d’être victime des braconniers sans foi ni loi. Le lion de 6 ans s’est retrouvé la proie d’une chasse organisée par un Zimbabwéen du nom de Richard Cooke.
L’homme, plus prudent que son prédécesseur, a remarqué que le lion qu’il venait de tuer portait un collier GPS et a pris la sage décision de le ramener aux scientifiques du parc. Le résultat était sans appel : c’était bien le fils de Cecil, âgé de seulement 6 ans, qui venait de se faire tuer.
Les employés, impuissants face à ces riches chasseurs, ne peuvent désormais qu’espérer que la zone de protection du parc sera à l’avenir élargie afin que de telles atrocités ne se reproduisent plus.
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