En cette période particulière à de nombreux égards, tout le monde tente bon gré mal gré de s’adapter à la situation. Et si plusieurs pays sont en plein confinement, la vie continue pour les pensionnaires des zoos désertés par les visiteurs. De quoi s’inquiéter de leur bien-être lorsque les établissements n’ont plus d’argent pour en prendre soin…
Si certaines annonces ont de quoi sérieusement faire peur, d’autres sont heureusement là pour faire pencher la balance et souligner que la solidarité peut véritablement aider les zoos. Un établissement néo-zélandais peut actuellement en témoigner.
Les zoos en difficulté face au confinement
Partout dans le monde, les animaux eux aussi sont impactés par le coronavirus. Ceux qui vivent en captivité sont des victimes collatérales de cette situation unique. Des zoos européens n’ont plus assez d’argent pour nourrir leurs pensionnaires, et d’autres menacent d’en euthanasier certains pour les donner à manger à d’autres.
En Thaïlande par exemple, les éléphants habituellement exploités dans des attractions touristiques se retrouvent « sans emploi ». Et c’est un manque à gagner qui ne permet pas toujours à leurs propriétaires de les nourrir suffisamment, voire de les soigner de manière décente.
Mais n’oublions pas les bons côtés ! En Afrique du Sud, des lions ont été observés en pleine sieste sur une route, imitant les ours qui circulent désormais sans crainte dans le parc naturel du Yosemite aux États-Unis. À Hong Kong, dans un zoo désert de visiteurs, un couple de pandas s’est accouplé après 10 ans de vie commune !
La solidarité néo-zélandaise en action
Un nouvel exemple positif vient donc s’ajouter à la liste. Au pays des kiwis, l’établissement Orana Wildlife Park a en effet reçu la coquette somme de 300 000 dollars néo zélandais – environ 167 000 euros. L’argent a pu être récolté auprès de généreux donateurs touchés par la menace qui pèse sur les animaux du parc.
Les dons ont pu être récoltés sur une cagnotte participative en ligne, sur laquelle 2209 contributeurs·rices ont donné de quoi permettre de soutenir le parc durant au moins trois semaines.
Lynn Anderson, la directrice d’Orana Park, a tenu à les remercier pour leur soutien et leur gentillesse. Ce parc de 80 hectares abrite environ 400 animaux. On y recense notamment des lions, des zèbres ou encore des singes (dont des gorilles) et des loutres.
« Nous avons une énorme responsabilité qui est de veiller sur la vie de ces animaux, et faire en sorte qu’ils reçoivent les meilleurs soins qui soient », a souligné Lynn Anderson.
Ainsi, tout est fait pour que les animaux soient bien traités et continuent de suivre le régime alimentaire qui leur convient le mieux. En attendant la fin du confinement, on ne peut que souligner cet élan de générosité !
Vous avez aimé cet article ? Vous aimerez aussi :