Clara Zerbib, rédactrice
Un ours exploité et contraint d’amuser les spectateurs d’un cirque russe dans la ville de Syktyvkar, en Russie, s’est soudainement rebellé et jeté sur son dresseur. Une attaque qui témoigne une fois de plus du calvaire qu’endurent les animaux sauvages utilisés à des fins de divertissement.
Un spectacle insoutenable
C’est à se demander comment font les gens pour regarder calmement un spectacle de la sorte… Il paraît même que certains même apprécient… Lors de ce show, un ours brun est forcé de réaliser des tours sur une scène. Le tout accompagné d’une musique que l’on qualifierait de sordide.
Mais au bout d’un long moment de soumission totale, l’ours, attaché par une corde nouée autour de son museau, s’énerve brutalement. En effet, alors que le dresseur se prépare à lui faire effectuer un nouveau tour, l’ours l’attaque. Instinctivement, et comme il doit avoir l’habitude de le faire, l’homme frappe durement le visage de l’ours pour le faire reculer. Apeuré et craignant d’être à nouveau battu, l’ours obéit. Il continue alors son petit tour qui consiste à tourner sur lui-même tout en se redressant sur ses pattes arrière.
Le tour d’après ? Un petit tour de scène à vélo. Mais quoi de plus normal pour un animal sauvage, considéré comme l’un des plus gros prédateurs terrestres ?
Des conditions de détention cruelles
Les animaux sauvages en captivité, et notamment les ours dans les cirques, sont fouettés et battus pour être dressés à réaliser des acrobaties. De plus, ils travaillent tous les jours de l’année. Et, une fois le spectacle terminé, ils sont enfermés dans des cages minuscules. Ils sont même parfois enchaînés alors que ces animaux ont besoin de se dépenser minimum 18 heures par jour. La belle vie, non ? Traumatisés par toutes ces violences et par ces travaux forcés contraires à leur instinct naturel, les animaux développent généralement de graves troubles du comportement.
Un enquêteur de l’association de défense des animaux PETA, a même démontré que les cirques chinois adoptent des pratiques encore plus cruelles. En effet, des oursons sont enchaînés par le cou, adossés à un mur, les obligeant à rester debout pendant des heures. Le but ? Leur apprendre à marcher sur leurs pattes arrière.
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