La très célèbre WWF a récemment publié une étude annonçant un scénario absolument catastrophique pour les 60 prochaines années. En effet, si rien n’est fait pour enrayer le réchauffement climatique, près de la moitié des espèces pourrait disparaître d’ici 2080. Un résultat alarmant.
+ 4,5 °C en 2080
Une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 °C, due à la hausse des émissions de gaz à effet de serre, suffirait déjà à vouer 25 % des espèces de la planète à l’extinction. Or, notre trajectoire actuelle, déterminée par les engagements pris par de nombreux pays à la COP21, se dirige actuellement vers un réchauffement de +3,2 °C, voire 4,5 °C si les promesses ne sont pas respectées.
Ainsi, si l’humanité ne réduit pas ses émissions de gaz à effet de serre et ne parvient pas à cesser de consommer des énergies fossiles, 50 % des espèces animales vivant dans les régions les plus riches en biodiversité du globe (les écorégions) pourraient avoir disparu en 2080.
35 écorégions étudiées
Pour connaître le futur des plantes, des oiseaux, des mammifères, des amphibiens ou encore des reptiles, les scientifiques ont plus particulièrement étudié 35 écorégions. « De l’Amazonie au désert de Namibie, de l’Himalaya à la Méditerranée, chacune de ces régions est unique tandis qu’ensemble elles offrent le reflet même de l’étendue et de la diversité de la vie sur Terre », souligne l’étude.
Ainsi, ils ont découvert que certaines espèces pourront s’adapter au réchauffement climatique en vivant en altitude. C’est notamment le cas de certains oiseaux et mammifères. Quant aux autres, comme les reptiles ou les amphibiens, ils n’auront aucune chance de s’en sortir. Toutefois, pour aider ces espèces à trouver un nouvel environnement où vivre, il sera indispensable de créer des corridors écologiques qui relieront leur ancien habitat à leur nouveau. Pour les autres, il semble qu’il soit déjà trop tard…
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