Cela fait des années qu’on vous le rabâche sans relâche : la planète se meurt, et, avec, tous les animaux qui la peuplent… sauf l’Homme. Le nombre d’êtres humains ne cesse d’augmenter de façon inquiétante alors que les plantes et les animaux sauvages sont de plus en plus menacés d’être complètement rayés de la surface de la Terre dans un futur pas si lointain. Pour preuve, notre planète bleue fait actuellement face à sa 6e extinction de masse, et il semble que, cette fois, elle ne s’en relèvera pas. Alors, les discours alarmistes, c’est bien beau, mais qu’est-ce que chaque citoyen peut faire concrètement pour changer la donne ? La réponse ici.
1. Manger moins de poisson
Les poissons sont les grandes victimes de la surpêche à travers le monde, une pratique qui a déjà eu de graves conséquences. En effet, de nombreuses espèces de poissons ou de mammifères marins se sont déjà éteintes à cause de la pêche intensive. Et pour cause, les poissons sont bien souvent pêchés avant même d’avoir pu se reproduire. Quant aux dauphins et autres baleines, ils se coincent dans les filets de pêche, les empêchant de remonter à la surface et les vouant à une mort certaine.
Si vous voulez agir pour sauver les animaux, commencez donc par manger moins de poissons. Moins il y aura de personnes qui achèteront du poisson, moins il y aura de pêche, moins il y aura d’animaux morts pour rien et d’espèces exterminées. Si vous êtes un dingue de poisson, vérifiez que ceux que vous achetez ont été pêchés à la ligne et qu’ils ne sont pas en voie de disparition comme le thon, le saumon ou encore la raie.
2. Ne pas nourrir les animaux sauvages
Que ce soit les oiseaux, les rongeurs, les cervidés ou tout autre animal sauvage, il est indispensable de les laisser se débrouiller tout seul pour chercher leur nourriture. En effet, s’ils prennent l’habitude de se nourrir sans avoir à déployer d’effort, ils perdront leur capacité à chercher de la nourriture et donc leur autonomie. Or, s’ils deviennent dépendants des êtres humains pour manger, c’est la fin assurée.
Faites seulement une exception en hiver lorsqu’il gèle et qu’il n’y a pas une once de nourriture à l’horizon, particulièrement en ce qui concerne les oiseaux.
3. Ne pas acheter de produits contenant de l’huile de palme
C’est l’huile la plus consommée au monde. Même si elle n’est pas la seule coupable, l’huile de palme est tout de même l’une des principales causes de la déforestation qui fait rage dans le monde, et notamment en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud. En effet, les forêts ont été remplacées par les cultures de palmiers à huile, détruisant l’habitat de nombreuses espèces, ce qui équivaut à les condamner à mort.
Ainsi, si vous souhaitez participer au sauvetage des grands singes, n’achetez plus de Nutella, de chips, de céréales, de soupes en sachet ou encore de produits de beauté contenant de l’huile de palme. Ça va être dur, mais c’est possible !
4. Économiser l’électricité
Lorsque vous quittez une pièce, pensez à toujours éteindre la lumière. De même, débranchez vos appareils électroniques lorsque vous ne les utilisez pas (sauf le frigo, on s’entend). En effet, même si votre ordinateur et/ou votre télévision sont en veille, ils continuent à consommer de l’énergie.
Quel intérêt de faire ça ? Tout simplement de réduire la production d’électricité, qui provient majoritairement des centrales nucléaires. Or, les déchets radioactifs et le CO2 rejetés par les centrales sont en grande partie responsables du réchauffement climatique. Si vous voulez éviter que la banquise ne disparaisse et les ours polaires avec, commencez donc par éteindre les lumières.
5. Ne pas prendre la voiture
Le problème avec l’industrie du pétrole, c’est qu’elle pollue énormément. En effet, non seulement les voitures et autres bateaux à moteur rejettent des gaz et des particules fines extrêmement polluants, mais en plus l’industrie pétrolière, qui fournit votre essence, n’hésite pas à se débarrasser de ses déchets toxiques dans la nature. Elle pollue ainsi non seulement l’air mais également les sols et les océans. Et malheureusement, les premiers touchés sont les animaux, qui meurent bien souvent empoisonnés…
C’est sûr que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais si vous avez le choix, préférez utiliser les transports en commun, le vélo ou même vos pieds. Pour ceux qui n’ont pas d’autre solution que la voiture, pensez au covoiturage !
6. Recycler ses déchets
Si le tri des déchets a été inventé, ce n’est pas pour être ignoré. Le carton, le plastique, le papier, le métal, le verre, les ampoules, les piles, les cartouches d’encre ou encore les téléphones portables peuvent être recyclés, alors on ne se prive pas !
Quel est l’intérêt du recyclage ? Tout simplement de diminuer la consommation des ressources de la planète, qui se font désormais rares. En effet, pour fabriquer du plastique ou du papier, on fore du pétrole et on coupe des arbres. Si les déchets ne sont pas recyclés, ils sont envoyés dans les décharges, et ils sont alors soit mangés par les animaux, qui meurent ensuite empoisonnés, soit brûlés, dégageant ainsi des substances toxiques qui participent au réchauffement climatique.
7. Limiter sa consommation de plastique
Le plastique est le véritable fléau de ces deux derniers siècles. Et pour cause, il est désormais presque quasiment impossible d’acheter de la nourriture sans acheter du plastique. Tous les aliments sont désormais emballés, ce qui a des conséquences désastreuses pour l’environnement.
En effet, il existe par exemple un continent entier de plastique. Il fait plus de 10 fois la taille de la France et il flotte librement dans l’océan… Car, malheureusement, une grande partie des déchets plastiques de la planète est jetée dans les eaux et ramenée dans la mer, causant la mort de nombreux animaux. Quand ils ne se coincent pas les nageoires dans des bouts de plastique, les animaux tels que les tortues, les poissons ou encore les baleines ingurgitent du plastique, qu’ils prennent pour de la nourriture, jusqu’à s’étouffer ou imploser.
Bonne nouvelle, il existe des épiceries où les aliments sont vendus en vrac et qui n’utilisent que très peu, voire pas du tout de plastique. Alors on se met tous au zéro déchet avant qu’il n’y ait plus un seul poisson dans les océans !
8. Ne pas acheter d’objets issus d’animaux
Non, ce n’est pas être un militant fou de la cause animale que de ne pas acheter de cuir, de fourrure ou encore de colliers en dents de requin. Ces matériaux sont devenus courants dans notre société, et nous oublions trop souvent qu’ils sont fabriqués à partir d’animaux morts qui ont généralement été tués pour ça et de la plus cruelle des façons.
Alors certes, vos chaussures sont vraiment magnifiques et confortables, mais est-ce que cela vaut vraiment la peine ? De plus, de nombreuses alternatives existent, comme le cuir végétal, par exemple !
9. Boycotter les cirques avec des animaux sauvages
C’est un débat qui fait rage depuis quelques années entre les pro et les anti cirques avec animaux sauvages. Heureusement, la population prend de plus en plus conscience des terribles conditions de vie des animaux détenus dans les cirques ou dans les attractions pour touristes.
Alors oui, voir un tigre sauter à l’intérieur d’un cerceau en feu ou voir un ours « danser », c’est plutôt fascinant, mais c’est en réalité un acte de cruauté ignoble. Parce que le clown qui amuse les enfants, il fait le choix de vivre de la sorte et il est même payé pour ça ! Et surtout, personne ne l’oblige à vivre toute sa vie dans une cage à être roué de coups pour réaliser des tours qui lui sont contre nature.
Pire, les animaux sauvages prisonniers des cirques ont bien souvent été capturés dans la nature lorsqu’ils n’étaient que des bébés après que leur mère ait été tuée. Pour lutter contre la souffrance de ces animaux, boycottez les cirques et priez pour qu’ils puissent finir leur triste vie dans des sanctuaires où ils pourront enfin gambader en toute liberté.
10. Bannir les pesticides
Que ce soit dans votre assiette ou dans votre jardin, limitez au maximum votre consommation de pesticides. Pour cela, tournez-vous vers l’alimentation bio et utilisez des techniques plus naturelles pour faire fuir les parasites de votre jardin.
Les coccinelles, par exemple, sont d’excellents insecticides naturels !