Internet et les réseaux sociaux ont permis de créer beaucoup de choses positives. Mais comme toute chose, il faut aussi composer avec son pendant négatif. Par exemple pour ce qui est des animaux, on observe depuis quelque temps déjà l’apparition d’un trafic scandaleux, au cœur duquel des animaux qui n’ont rien à faire dans des maisons sont vendus à des acheteurs peu scrupuleux du bien-être animal.
La face sombre du web
Les plus sombres recoins d’Internet abritent en effet des trafics peu recommandables. Et parmi les plus « lucratifs » figure celui d’animaux sauvages. Caracals, loutres, tigres, colibris, lions, lynx, pumas et bien d’autres font partie bien malgré eux de trafics qui pullulent sur le net. Le succès de réseaux sociaux tels que WhatsApp, Facebook et Instagram a en effet provoqué des effets de mode dont certain·e·s profitent un maximum.
Et il ne s’agit pas que des vendeurs·euses qui sont à blâmer. Les personnes qui achètent ces animaux sont en effet bien souvent motivées par bien autre chose que le bien-être animal. Instagram a en effet créé des effets de mode où il est bon de se démarquer des autres. Un animal rare et exotique est donc pour ces internautes un générateur de likes rentable.
Un trafic discret et lucratif
Ainsi, des animaux se retrouvent donc à vivre dans un environnement qui leur est tout sauf familier. C’est ce que déplorent de nombreuses associations protectrices des animaux partout dans le monde. Beaucoup déplorent la facilité avec laquelle des animaux sauvages sont vendus pour quelques milliers de dollars et expédiés à l’autre bout du monde – quand ils ne meurent pas durant le voyage – sans autre forme de procès.
Il faut dire que les messageries instantanées permettent un anonymat qui facilite grandement ce type de transactions. La preuve en est : entre 15 et 20 milliards d’euros sont générés chaque année « grâce » à ces trafics. Et les filières sont bien souvent difficiles à retracer pour les forces de l’ordre, qui doivent parfois remonter jusqu’à des pays de l’Est pour démanteler ces réseaux.
Des animaux en danger
On peut s’en douter, un tel traitement ne profite en aucun cas à ces animaux. Le cas le plus marquant est sans aucun doute celui des félins comme les lions. Les lionceaux sont particulièrement vulnérables. Certains sont loués pour des soirées à l’occasion desquelles les invités pourront faire des selfies avec. Mais quand ils grandissent, ils sont bien souvent abandonnés et vivent dans des conditions désastreuses.
De manière plus générale, nombre d’entre eux ne bénéficient pas de traitements et de conditions de vie décentes pour pouvoir grandir en bonne santé. Pour tenter d’endiguer le phénomène et de stopper ces mauvais traitements, de nombreuses associations de défense des animaux proposent de stopper définitivement la vente d’animaux sur Internet.
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