La piroplasmose est une maladie transmise par les tiques et qui peut être très dangereuse pour le chien si elle n’est pas prise en charge à temps. Il est donc important d’en connaître les symptômes pour pouvoir la repérer et la soigner.
La piroplasmose, kézako ?
La piroplasmose est une maladie due à un parasite (le piroplasme) contenu dans la salive des tiques. Les tiques vivent dans les hautes herbes des jardins, les broussailles, les forêts ou les champs. Elles passent la majorité de leur temps à chercher un hôte sur lequel s’accrocher et se nourrir durant plusieurs jours. Les chiens sont des animaux particulièrement appréciés par ces acariens, car il est facile de s’accrocher à leurs poils et de leur grimper dessus lorsqu’ils se promènent dans la nature.
C’est lorsqu’une tique contaminée par des piroplasmes mord un chien et lui injecte sa salive pour éviter que le sang ne coagule que les parasites se transmettent à l’animal. Les piroplasmes se fraient ensuite un chemin jusqu’au sang du chien et détruisent ses globules rouges.
Seules les tiques sont capables de transmettre cette maladie, et uniquement aux chiens. Elle n’est donc pas contagieuse et ne peut pas atteindre les autres animaux ou les êtres humains. Les périodes de contamination de la piroplasmose se situent généralement entre le printemps et l’automne, correspondant ainsi au moment où les tiques sont le plus actives en France.
Les symptômes de la piroplasmose chez le chien
Les symptômes de la piroplasmose apparaissent généralement chez le chien dans la première semaine qui suit la piqûre de tique :
- grande fatigue,
- perte d’appétit,
- vomissements,
- diarrhées,
- fièvre,
- urines de couleur foncée, orange ou marron
- muqueuses (gencives et contour de l’œil) pâles.
Si vous observez un ou plusieurs de ces symptômes chez votre chien quelques jours après une promenade à la campagne, rendez-vous immédiatement chez votre vétérinaire. La piroplasmose est considérée comme une urgence et il n’y a pas de temps à perdre si l’on veut avoir une chance de guérir l’animal.
Le traitement contre la piroplasmose
Le développement de la piroplasmose peut être enrayé si la maladie est décelée et prise en charge rapidement. Le traitement vétérinaire qui consiste à injecter au chien un produit permettant de détruire le parasite responsable de la maladie est particulièrement efficace. Une perfusion ou une transfusion pourront peut-être être nécessaires si la maladie a déjà atteint un certain stade d’évolution.
Plus on laisse la maladie avancer, plus l’issue peut être fatale pour l’animal. En effet, les dégâts provoqués par les piroplasmes sur les organes vitaux tels que les reins ou le foie peuvent être tellement importants qu’ils peuvent devenir irréversibles. En quelques jours, la maladie peut même être mortelle pour le canidé.
Les actes de prévention
Un vaccin contre la piroplasmose existe, mais il n’est pas efficace à 100 %. Il est tout de même recommandé de le faire pour les chiens qui sont particulièrement exposés aux tiques (chiens de chasse, chiens de troupeau…).
L’acte de prévention le plus efficace reste l’utilisation de produits antiparasitaires. Administré en pipettes, en comprimés ou en sprays une fois par mois, le traitement antiparasitaire permet de tuer les tiques lorsqu’elles entrent en contact avec les poils du chien. Ainsi, elles n’ont pas le temps de contaminer l’animal.
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