Clara Zerbib, rédactrice
Il y a quelques mois aux États-Unis, une jeune étudiante de 21 ans a préféré jeter son hamster dans les toilettes de l’aéroport de Baltimore plutôt que de rater son avion.
Un quiproquo à l’origine du drame
Alors qu’elle doit prendre l’avion, Belen Aldecosea se voit refuser l’autorisation de monter à bord à cause de son animal de compagnie. Pourtant, la jeune femme avait appelé la compagnie aérienne Spirit Airlines quelques jours plus tôt pour s’assurer que son hamster nain, prénommé Pebbles, serait bien accepté à bord.
« Notre représentant aux réservations a malheureusement mal informé la cliente en lui expliquant qu’un hamster était autorisé en tant qu’animal de soutien émotionnel sur Spirit Airlines« , a expliqué un porte-parole de la compagnie.
Elle le jette dans les toilettes
Ne sachant pas quoi faire de son hamster et devant absolument rentrer chez elle en Floride afin de faire face à un problème médical urgent, la jeune femme affirme que l’un des employés de la compagnie lui aurait proposé de le jeter dans les toilettes, ce qu’elle a fait : « Elle était effrayée. J’avais peur. C’était horrible d’essayer de la mettre dans les toilettes », témoigne Belen.
Or, la compagnie aérienne dément ces propos. « Nous pouvons dire avec certitude qu’à aucun moment, aucun de nos agents n’a suggéré à la cliente qu’elle devrait mettre dans les toilettes ou blesser un animal. Il est incroyablement navrant d’entendre que cette cliente ait décidé de mettre fin à la vie de son propre animal de compagnie ».
De plus, Spirit Airlines affirme que ses agents avaient offert à l’étudiante de prendre un autre vol, le temps de trouver une solution pour faire garder l’animal, ce qu’elle avait accepté. Elle aurait d’ailleurs d’abord tenté de louer une voiture, sans résultat.
Un animal mort pour rien
Pebbles est donc morte noyée dans les toilettes de l’aéroport de Baltimore. Un acte de cruauté tout simplement inexcusable. Pourtant, la propriétaire de Pebbles a décidé de porter plainte contre la compagnie aérienne. La raison ? Pour l’avoir poussée à mettre à mort son animal de « soutien émotionnel » certifié par son médecin.
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