C’est en toute discrétion que le Parlement britannique a voté, le 15 novembre 2017, une loi régressive sur les droits des animaux. Ces derniers sont désormais considérés comme des « biens vivants ». De quoi faire bondir toutes les associations de défense des animaux.
Une loi scandaleuse
Alors que les parlementaires britanniques s’activent pour imaginer quelles seront les nouvelles lois qui régiront le pays lors de sa sortie de l’Europe, les membres du parti conservateur ont réussi un petit tour de force. En effet, alors que la cause animale est au cœur des préoccupations de la société depuis peu, ils ont réussi à faire voter au Parlement une loi tout simplement scandaleuse.
C’est le quotidien The Independent qui s’est penché sur ladite loi. Loi qui n’a étrangement pas fait grand bruit lors de son adoption. On constate ainsi qu’il est désormais reconnu officiellement en Grande-Bretagne que les animaux « sont incapables de ressentir de la douleur ou des émotions » et qu’ils sont considérés comme « des biens vivants ». Les animaux se sont donc vus enlever la quasi-totalité de leurs droits en un claquement de doigts. Ils ne sont donc plus protégés des actes de maltraitance.
Des animaux considérés dorénavant comme de simples marchandises
Cet énorme pas en arrière en matière de droit des animaux s’inscrit dans un projet de loi, appelé « EU Withdrawal Bill », qui pose toutes les futures nouvelles bases juridiques du pays, textes qui s’appliqueront après le Brexit. Malheureusement, c’étaient surtout les lois européennes qui avaient fait de nombreuses avancées sur le sujet de la cause animale. Et ces lois ne s’appliqueront bientôt plus en Grande-Bretagne.
La loi votée récemment fait des animaux de simples marchandises, ce qui va à l’encontre de toutes les études scientifiques qui martèlent depuis des années que ce sont des êtres sensibles, capables de ressentir des émotions complexes et dotés d’une grande intelligence. La raison ? Les grandes entreprises pharmaceutiques et leurs nombreux intérêts économiques dans cette loi. En effet, si les animaux ne sont plus considérés comme des êtres sensibles, incapables de ressentir la douleur, ils peuvent librement être utilisés dans les laboratoires…
Face à cette soudaine régression, les associations de protection et de défense des animaux se sont activement mobilisées. L’objectif ? Dénoncer cette « régression à grande échelle » de la Grande-Bretagne.
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