C’est une excellente nouvelle pour la cause animale. L’Italie et l’Irlande ont rejoint les 39 autres pays qui ont interdit l’emploi d’animaux sauvages dans les cirques. Dont 19 européens. Fini les tigres qui sautent dans des cerceaux en feu, les ours qui se mettent sur leurs pattes arrière ou les éléphants qui font des tours de piste ! Une formidable avancée pour les défenseurs des droits des animaux qui militent régulièrement pour interdire ces pratiques.
L’Italie, le dernier pays en date à avoir voté cette interdiction
L’Italie compte pas moins d’une centaine de cirques qui utilisent des animaux sauvages pour effectuer leurs numéros. Au total, ils seraient 2000 animaux à être exploités chaque jour et détenus dans des conditions inadaptées à leur espèce.
Mais la Chambre des députés italiens a voté une loi interdisant l’emploi d’animaux à des fins de divertissement. D’ici un an, plus aucun animal sauvage ne pourra être retenu en captivité dans le but de se donner en spectacle.
L’Irlande, une loi effective au 1er janvier 2018
Le texte de loi signé par le ministre de l’Agriculture irlandais interdit le recours aux animaux non domestiqués dans les cirques. Ce texte s’inscrit dans la continuité de la loi mise en place en 2013 sur le bien-être animal. Cette loi reconnaissait certains droits aux animaux. Comme le droit de ne pas être maltraité ou encore celui de ne pas être soumis au stress ou à la peur.
Les irlandais n’ont pas lésiné sur les moyens. En effet, les cirques en infraction seront passibles d’une amende de 250 000 euros accompagnée de 5 ans d’emprisonnement. Des mesures quelque peu dissuasives mais nécessaires pour s’assurer qu’aucun animal sauvage n’aura à subir à nouveau des conditions de vie aussi cruelles.
Cette nouvelle loi représente-t-elle un coup dur pour l’industrie du cirque ? Pas si sûr, selon le ministère de l’Agriculture du pays. Il affirme que « des dispositions modernes en faveur des animaux amèneront le public à être plus à l’aise avec les spectacles de cirque ».
Et la France alors ?
Alors que les pays européens commencent à mesurer l’importance de ces lois en faveur de la cause des animaux sauvages retenus en captivité dans des cirques et autres spectacles itinérants, la France n’a toujours pas émis de proposition de loi.
Pourtant, la population est de plus en plus sensibilisée à cette cause. Et de nombreuses villes (une soixantaine au total) ont déjà interdit l’installation sur leur territoire de cirques utilisant des animaux. C’est désormais à Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique concerné par la question du bien-être animal, de faire en sorte que la France rattrape son retard et devienne même un exemple en la matière. Car respecter les animaux, c’est respecter la planète. Et rien ni personne ne doit pouvoir s’y opposer.
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