Chaque année, l’humanité consomme 2 000 milliards de poissons. Un chiffre considérable qui fait du poisson l’un des animaux les plus appréciés pour sa chair. Seulement, rares sont ceux d’entre nous qui se sont déjà demandés si ces animaux marins ne vivaient pas, eux aussi, un véritable calvaire au moment de leur pêche ou de leur exécution, souvent cruelle… Eh oui, les vaches et autres mammifères terrestres ne sont pas les seuls à pouvoir ressentir la douleur ! Et si on incluait désormais le poisson dans la question du bien-être animal ?
Un manque d’intérêt pour le bien-être des poissons
Nombreux sont ceux qui ont tendance à considérer les poissons comme des objets, comme des êtres sans âme ni consistance n’appartenant pas au monde des animaux. Et pour cause, contrairement à la plupart des animaux terrestres, les poissons sont silencieux, même lorsqu’ils sont tués. Mais ce n’est pas parce qu’un animal ne hurle pas de douleur qu’il ne souffre pas…
De plus, si les Hommes commençaient à considérer le poisson comme un animal sensible, ils devraient alors revoir toutes leurs techniques de pêche et d’élevage de poissons, ce qui ne serait pas bon pour les affaires. Pourtant, cela peut paraître plutôt gonflé à l’heure actuelle, mais manger du poisson revient exactement à la même chose que manger un chien.

Oui, les poissons souffrent
Lorsque vous pêchez un poisson et que vous le voyez se débattre frénétiquement, accroché à un hameçon, ce n’est pas pour faire durer le plaisir. Non, c’est tout simplement parce qu’il a mal. Pour preuve, lors d’une expérience, les scientifiques avaient enduit d’acide les lèvres de truites arc-en-ciel. Immédiatement, les poissons se sont agités, se désintéressant totalement de leur nourriture, et ont tenté de s’essuyer la bouche sur les parois de l’aquarium.
Non seulement les poissons peuvent ressentir la douleur, mais ils peuvent également s’en rappeler. Ainsi, un poisson blessé par un hameçon s’en souviendra encore un an plus tard et fera tout pour éviter cet objet. Mais la sensibilité des poissons ne s’arrête pas là.
S’ils manquent d’espace, de liberté ou même de vie sociale, ils peuvent aussi se sentir malheureux, voire devenir fous. Par exemple, un poisson rouge enfermé dans un petit bocal toute sa vie risque vite de montrer des signes de dépression, tout comme un saumon enfermé dans un bassin d’élevage surpeuplé. Le stress aussi tue les poissons.
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