C’est une mesure radicale que veut instaurer le Kenya pour mettre fin aux ravages du braconnage sur sa faune sauvage. Le gouvernement veut en effet faire voter une loi autorisant la peine de mort pour les braconniers. Insensée pour certains, justifiée pour d’autres, cette loi serait avant tout dissuasive.
Un pays ravagé par le braconnage
Depuis de nombreuses années, le Kenya voit la population de ses éléphants et de ses rhinocéros baisser sensiblement. Même si en 2013 une loi de conservation de la faune et de la flore a été instaurée dans le pays, permettant de réduire de moitié les animaux victimes du braconnage, ce n’est pas suffisant. Avides des défenses en ivoire des éléphants et des cornes en kératine des rhinocéros, les braconniers continuent de massacrer ces animaux pour le profit.
Pour remédier à cette extinction programmée, le Kenya avait déjà tenté de sensibiliser la population au sort cruel de ces animaux et avait même pris la décision d’introduire des chiens dans la savane afin de permettre d’arrêter les braconniers. Mais tout ça sans réel résultat.
La peine de mort ou rien
Pour enfin mettre un terme à ces horreurs et protéger les animaux sauvages en voie de disparition, le ministre du Tourisme et de la Protection des espèces sauvages, Najib Balala, veut instaurer une mesure pour le moins radicale : la peine de mort pour tous les braconniers qui oseraient tuer sur le sol kenyan. Jusque là, ces derniers risquaient la prison à perpétuité et 200 000 dollars d’amende.
Seul souci, l’ONU s’oppose à l’instauration de la peine de mort, pour quelque crime que ce soit. Espérons donc que le Kenya trouve rapidement une solution à ce problème récurrent sans créer de conflits internationaux.
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