La création et l’utilisation de cuir animal ont été utiles à l’espèce humaine pendant de nombreux siècles de l’histoire. Mais voilà : aujourd’hui, nous avons les moyens de produire des alternatives pour préserver les animaux.
Cuir animal : un bilan alarmant
D’un, au niveau éthique. Environ 1 milliard d’animaux donnent leur vie tous les ans pour l’industrie du cuir. Et deuxièmement, parce que la production de cuir animal n’est pas ce que l’on fait de plus écologique.
Mais des alternatives se développent peu à peu et promettent d’arriver sur le marché d’ici quelques années, de manière moins anonyme qu’aujourd’hui. Ce secteur a beau être en plein essor, il promet en effet de gagner rapidement des adeptes. Petit tour d’horizon des alternatives actuelles…
1. Le simili cuir
Tout comme pour la fourrure, il est possible de trouver la version synthétique du cuir. Certaines marques de vêtements et de chaussures s’y sont par ailleurs déjà mises. Ces substituts de cuir animal sont en général réalisés avec du polyester et du polyuréthane, et coûtent moins cher à la production et à l’achat. En revanche, on pourra regretter que ces vêtements ne sont pas ce que l’on fait de plus écologique.
2. Le cuir de champignon
Le muskin, vous connaissez ? Il s’agit d’une invention italienne qui produit du cuir à partir des fibres prélevées sur les chapeaux de champignons. Outre l’avantage d’être biodégradable à 100 %, le muskin est également meilleur pour la peau que de nombreuses autres matières synthétiques à l’origine d’allergies cutanées !
3. Le liège
Nous connaissons déjà cette matière, qui ne sert pas qu’à fabriquer des bouchons. Des sacs et des chaussures sont créés à partir de cette fibre totalement naturelle particulièrement célèbre en Espagne et au Portugal. Le liège ne nécessite pas de couper des arbres puisqu’on le récupère directement sur le tronc environ tous les 10 ans. Petit plus : il est biodégradable et recyclable !
4. Le piñatex
Voilà peut-être la suggestion la plus surprenante… Le cuir d’ananas est produit grâce aux fibres des feuilles de ce fruit, et ressemble beaucoup au cuir animal. Ce textile s’inspire d’une tenue traditionnelle des Philippines. La création du piñatex évite donc des déchets, et ne nécessite pas de plantations (et donc de déforestation supplémentaire).
5. Le cuir de vigne
Plus innovante, cette matière en plein développement est obtenue avec les fibres et les pépins de raisins rejetés lors de la fabrication du vin. Une marque italienne a en effet eu l’idée de réutiliser ces déchets pour en faire une matière résistante, qui n’a rien à envier au cuir animal. Encore mieux : elle a le mérite d’être plus écologique.
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