Dans la ville de Los Angeles, aux États-Unis, et plus particulièrement dans le célèbre quartier d’Hollywood, il n’est pas rare de croiser des animaux exotiques. Et pour cause, les riches propriétaires sont prêts à mettre le prix pour acheminer des animaux sauvages afin d’agrémenter leurs petites fêtes. Heureusement, cette pratique à la mode devrait bientôt être interdite.
La maltraitance des animaux sauvages en vogue
Louer des animaux sauvages le temps d’une soirée… Au vu de l’extinction massive des espèces qui a lieu en ce moment sur la planète, on est en droit de se demander comment une telle pratique peut être appréciée. Et pourtant, les habitués des soirées hollywoodiennes en raffolent.
« Ce problème de maltraitance de bêtes sauvages a été porté à mon attention il y a quatre ans, quand un girafon et un éléphanteau ont été aperçus dans le quartier de Hollywood Hills alors qu’ils étaient en route vers une fête privée », a déclaré le conseiller municipal David Ryu, à l’origine de l’ordonnance contre cette pratique.
« C’était plus qu’inacceptable, et nous devions y mettre fin » , a-t-il ajouté. Pour lui, cette mode était tout simplement contraire aux « valeurs » portées par Los Angeles. Rappelons en effet que l’État de Californie, où se situe Los Angeles, est particulièrement engagé dans la cause animale. Par exemple, il a d’ores et déjà interdit l’exploitations d’animaux sauvages dans les cirques.
Mais il n’y a pas que les girafes, les éléphants ou encore les pingouins qui sont concernés. Des animaux bien plus dangereux, comme les tigres, les lions ou les ours, sont également très appréciés dans ces soirées privées. Or, non seulement un tel animal n’a rien à faire dans une fête branchée, mais en plus cela peut s’avérer dangereux pour les participants.
Une mesure qui doit encore être approuvée par le maire
C’est donc à l’unanimité que les membres du conseil municipal de Los Angeles ont voté, le 18 février dernier, pour l’interdiction pure et simple de la location d’animaux sauvages à des fins de divertissement, lors de festivités privées ou de spectacles.
Cette loi, soutenue par l’association de défense des animaux PETA, et par l’association PAWS qui recueille et soigne les animaux exploités dans les spectacles, doit encore être approuvée par le maire de la ville avant d’être appliquée. Toutefois, on imagine qu’il devrait bientôt donner son accord…
« L’utilisation de pingouins pétrifiés de peur, de félins hébétés et d’autres bêtes sauvages comme accessoires de fête condamne des animaux doués de sensibilité à des vies misérables dans des cages et des remorques. Elle peut aussi mettre les fêtards en danger »
Rachel Mathews, une responsable de PETA.
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