Dans le cadre d’une « étude scientifique », des pêcheurs japonais ont capturé et tué entre novembre et mars dernier pas moins de 333 baleines de Minke, dont 122 en gestation et 114 qui n’étaient encore que de jeunes baleineaux.
Un massacre qui a lieu chaque année
Chaque année dans l’Antarctique, des scientifiques japonais partent à la chasse aux baleines. La raison officielle ? Comprendre l’écosystème de l’Antarctique en collectant et en analysant les animaux. Pourtant, ce massacre annuel est fermement condamné par l’ONU.
Malheureusement, la Convention internationale sur la réglementation de la chasse à la baleine, qui date de 1946, autorise les pays à « tuer, capturer et soigner les baleines à des fins de recherche scientifique ». Ainsi, le Japon s’appuie sur cette convention pour chasser plus de 300 baleines par an, sous prétexte que cette expédition vise à vérifier la bonne santé des mammifères marins.
Une pratique qui fait partie de la culture nippone
Pour se justifier, le gouvernement japonais invoque également le fait que cette pratique macabre fait entièrement partie de la culture japonaise. Mais cette chasse à la baleine à visée « scientifique » a étrangement commencé après la Seconde Guerre mondiale, lorsque la viande de baleine constituait la principale source de nourriture du pays alors appauvri.
D’ailleurs, les baleines abattues lors de ces expéditions scientifiques sont ensuite découpées et leur chair est vendue sur le marché, même si les Japonais délaissent de plus en plus la viande de baleine. Une occasion de se faire un peu d’argent ou une réelle étude scientifique ? À vous de trancher…
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