Non seulement le mur du président américain Donald Trump aurait de lourdes conséquences sur la politique internationale, l’économie, sur un grand nombre d’hommes et de femmes mais aussi sur la vie des animaux.
Des espèces en danger
Tout d’abord, ce serait le papillon monarque qui risquerait de souffrir de la construction de ce mur. En effet, elle menacerait cette espèce de papillon migrateur hibernant au Mexique. Le mur pourrait bien perturber les marqueurs naturels et les habitats dont le papillon a besoin pour repérer des refuges et des points d’eau pendant qu’il migre.
Ce problème concerne aussi l’unique jaguar présent aux États-Unis, en Arizona. Le seul espoir pour lui de se reproduire est d’attendre qu’une femelle jaguar traverse la frontière américano-mexicaine (ou l’inverse). Ce fameux projet trumpien empêcherait donc cette rencontre.
De même, des loups gris mexicains vivent des deux côtés de la frontière américano-mexicaine. Si un mur est construit, ces loups pourraient pâtir de leur séparation physique. Notamment sur le plan génétique car il s’agit de la sous-espèce la plus rare de loups gris aux États-Unis.
Par ailleurs, une espèce d’aigle existant aux États-Unis et dans le nord du Mexique, appelée pygargue à tête blanche pourrait bien aussi souffrir de la construction du mur. Tout comme la chevêchette brune, une petite chouette ne volant habituellement pas à plus de deux mètres de haut. Ainsi, elle ne réussirait pas à survoler le mur dont la hauteur devrait être comprise entre 10 et 27 mètres (selon les humeurs du président américain).
Au total, plus de 110 espèces pourraient être affectées de près ou de loin par la construction de ce mur. Ce serait notamment le cas des ours, des cerfs, des tortues, des oiseaux etc.
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