Le miel est partout : sur nos tartines au petit-déjeuner, dans nos pizzas au chèvre, dans nos remèdes pour adoucir la gorge en cas d’irritation… Cette substance sucrée est utilisée par les hommes depuis l’Antiquité, et pour cause ! Non seulement elle est délicieuse, mais en plus elle possède des vertus thérapeutiques. Mais au juste, comment le miel est-il fabriqué ?
Elles récoltent du nectar
Les abeilles appelées butineuses commencent par prélever le nectar des fleurs, élément essentiel à la fabrication du miel. Pour ce faire, elles se posent sur les plantes à fleurs, écartent les pétales et aspirent avec leur langue le fameux nectar qui se situe à l’intérieur de la fleur.
Les butineuses peuvent également récolter un autre liquide sucré, appelé miellat. Cette substance est déposée sur la plante par des insectes suceurs comme le puceron ou la cochenille. Après s’être nourris et avoir digéré les éléments de la plante, ils rejettent ceux qui ne les intéressent pas, faisant ainsi office de « filtres ». Ce sont ces rejets qui constituent le miellat.
Elles le transforment
Après avoir prélevé le nectar, les butineuses le stockent dans leur estomac, sans le digérer, puis retournent à la ruche. Durant ce vol de retour, elles ajoutent une enzyme au liquide, produisant ainsi une réaction chimique. Cette réaction permet d’obtenir du glucose et du fructose, les sucres principaux du miel.
Une fois à la ruche, elles régurgitent le nectar dans l’estomac d’une abeille receveuse en se le passant de bouche en bouche. Puis elles repartent à la recherche du précieux liquide. L’abeille receveuse régurgitera alors à son tour le nectar et le passera à d’autres abeilles receveuses afin qu’il soit au contact de la salive du plus d’abeilles possible, permettant ainsi la transformation des sucres.
Elles le stockent
Après être passé dans l’estomac de nombreuses abeilles, le nectar est déjà transformé et est stocké dans un alvéole, une sorte de case de cire qui forme les rayons de la ruche. Grâce à la chaleur et au travail des abeilles ventileuses, le miel est petit à petit déshydraté. Une fois sa teneur en eau n’excédant pas les 18 %, il est déplacé dans un autre alvéole que les abeilles referment avec un bouchon de cire et qui permet de le conserver.
Ce stock de miel constitue une excellente réserve de nourriture pour les périodes difficiles, comme l’hiver ou l’été. Les abeilles pourront ainsi nourrir leurs larves ainsi qu’elles-mêmes lorsque les conditions météorologiques les empêcheront de sortir ou que la nourriture se fera rare.
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