Alors que le nombre de ventes de chiens ne cesse d’augmenter en Europe de l’Ouest, les pays de l’Europe de l’Est n’hésitent pas à recourir à des méthodes cruelles pour se positionner sur ce marché en or.
La République tchèque, championne de l’horreur
Ce ne sont pas moins de 50 000 chiots qui naissent en République tchèque et qui sont proposés à la vente en Europe de l’Est tous les ans. La Slovaquie, la Roumanie et la Slovénie sont elles aussi de puissants exportateurs de chiots.
58 millions d’euros, c’est ce que rapporterait ce trafic illégal d’animaux vivants alimenté par ces pays chaque année. Le principe : élever à moindre coût des chiots de races populaires en France, en Angleterre ou encore en Allemagne et les revendre des centaines, voire des milliers d’euros aux occidentaux.
Des conditions de vie déplorables
Les chiots qui sortent de ces usines sont généralement en mauvaise santé et/ou peuvent présenter des troubles du comportement. Et on comprend pourquoi ! Dès leur naissance, ils sont entassés dans des petites cages où le manque d’hygiène est déplorable. Ils vivent au beau milieu de leurs déjections durant des semaines et ne voient jamais la lumière du jour.
En ce qui concerne leurs mères, ce n’est pas mieux. On leur injecte des hormones chaque jour afin qu’elles puissent se reproduire sans compter. En réalité, ce ne sont plus des chiennes, mais simplement des fabricantes de chiots. Et, bien entendu, lorsqu’elles donnent naissance à une portée, on leur retire leurs petits presque immédiatement, empêchant ainsi le processus essentiel de sevrage et de socialisation.
Comment lutter ?
Le seul moyen de lutter contre ces abominations est de ne pas acheter de chien provenant de ce commerce. Si vous souhaitez adopter un chiot, assurez-vous de la qualité de l’élevage ou de la fiabilité du particulier que vous avez choisi. N’hésitez pas à demander l’origine du chiot, quitte à être un peu insistant. Au moindre doute, passez votre chemin.
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