Le refuge belge de la SPA de Mouscron, lassé de devoir faire euthanasier les chiens abandonnés, faute de place, a décidé de publier sur Facebook une lettre-choc. Le but : faire réagir les maîtres peu scrupuleux qui n’hésitent pas abandonner leur chien à la moindre petite contrariété.
Abandonner son chien signifie bien souvent le condamner
C’est une réalité, il y a plus d’abandons que d’adoptions. Ainsi, lorsque vous abandonnez votre chien, ce dernier est soit recueilli par la fourrière, soit par un refuge. S’il n’est pas adopté dans les mois, voire les jours qui suivent pour certains, il sera abattu.
Cette lettre poignante, imaginée par un refuge belge, est un véritable appel au secours à partager le plus possible. Après tout, peut-être qu’au fond de tous ces individus inconscients du mal qu’ils font se trouve un petit cœur qui bat… On peut toujours rêver…
La lettre à lire absolument
« Je suis mort aujourd’hui. Tu en avais marre de moi et tu m’as emmené à la fourrière. Ils étaient surchargés, et j’ai été malheureux.
Je suis dans un sac en plastique noir dans une décharge. Un autre chiot recevra ma laisse mal utilisée que j’ai laissée. Mon collier était sale et trop petit, mais tu m’as pris le mien avant de m’envoyer ici.
Est-ce que je serais toujours à la maison si je n’avais pas mâché ta chaussure ? Je ne savais pas ce que c’était, mais c’était en cuir, et j’étais par terre. Je plaisantais, c’est tout. Tu avais oublié d’acheter des jouets pour moi.
Je serais toujours à la maison si j’avais été propre ? Me frotter le museau sur mon pipi m’a juste gêné, car j’avais le nez mouillé. Il y a des livres et des techniques d’éducation qui m’auraient appris à sortir pour faire mes besoins.
Je serais toujours à la maison si je n’y avais pas apporté des puces ? Sans médicaments anti-puces, je ne pouvais pas les enlever après que tu m’aies laissé dans le jardin pendant des jours.
Je serais toujours à la maison si je n’avais pas aboyé ? J’avais juste peur : je suis seul, je suis là, je suis là ! Je veux être ton meilleur ami. ”
Est-ce que je serais toujours à la maison si je t’avais rendu heureux ? Me battre ne m’a pas fait apprendre.
Est-ce que je serais toujours à la maison si tu avais eu le temps de prendre soin de moi et de m’éduquer ? Tu n’as plus fait attention à moi après la première semaine, mais j’ai passé tout mon temps à attendre que tu m’aimes.
Je suis mort aujourd’hui.
Ton chien »
Source
Vous aimerez aussi :