L’apprentissage de la propreté à son chiot est une étape incontournable de l’éducation. Imaginez votre petite boule de poils débarquer à la maison, attendrissante et craquante, puis se muer en machine à pipi destructrice et agaçante ! Pour pallier à cette situation, qui risque de ternir la bonne entente, vous avez tout intérêt à commencer tôt à lui inculquer les règles d’hygiène de base. Conseils et astuces : mode d’emploi pour favoriser une cohabitation pérenne !

Comment apprendre la propreté à un chiot : les règles de base
Tout comme l’enfant en bas âge, le jeune animal doit apprendre à retenir ses envies d’uriner et de déféquer. À la clé, une maison qui sent bon ! Pour en finir avec les mauvaises odeurs persistantes, mais aussi pour supprimer vos contraintes de ménage, éduquez votre bébé chien à être propre. À la clé : un sujet de discorde en moins entre vous et votre animal de compagnie ! À partir de quel âge commencer l’apprentissage ? Comment procéder pour obtenir des résultats rapides – et sur le long terme ? Découvrez des conseils utiles et des astuces efficaces !
A partir de quel âge commencer ?
La propreté du chiot : à quel âge ? À l’arrivée de votre petite boule de poils à la maison, vous vous tenez réactif immédiatement après ses copieux et savoureux repas, vous surveillez avec attention son passage par la case gamelles. Votre but : le sortir dès qu’il fait mine de se soulager. L’exercice est lassant…
Vous êtes pressé d’en finir avec votre éponge à pipi et votre pelle à crottes, vous en avez assez de devoir laver vos draps et désinfecter vos sols, mais attention dans votre hâte… Contraindre un chien trop tôt ne vous garantit pas des résultats sur le long terme, et peut même être source de blocage chez un animal sensible.

À savoir :
- Vous pouvez commencer à éduquer votre bébé chien à être propre dès son arrivée à la maison, mais à condition d’utiliser des méthodes douces. Dans ce premier temps de l’éducation, il s’agit de lui faire comprendre qu’il n’a pas le droit de faire ses besoins n’importe où. Utilisez la voix pour lui dire « non », et offrez-lui une récompense à mesure de ses efforts !
- Sachez que la capacité à utiliser les sphincters à bon escient évolue avec le temps. La propreté du chiot de 2 mois est encore approximative, alors même que vous avez l’impression que votre animal de compagnie a déjà bien grandi ! Cette évolution dépend de 2 facteurs : votre chien a besoin de se muscler, il a besoin d’intégrer les règles de la maison. N’exigez donc pas trop, ni pas trop vite, apprendre à devenir propre doit se faire en douceur.
- Pour information: un chien peut être propre à partir de 4 mois. Votre apprentissage tarde à porter ses fruits ? Jusqu’à 7 ou 8 mois, gardez espoir ! Au-delà, posez-vous les bonnes questions : avez-vous commis une erreur ? Votre toutou est-il traumatisé ? Un comportementaliste canin peut être d’une grande aide…
Quelle est la marche à suivre ?
L’idée générale pour un apprentissage réussi, dans de bonnes conditions d’entente avec votre animal de compagnie : lui montrer où il doit uriner et déféquer, pour qu’il reproduise naturellement le processus à force de répétition.
Votre rôle concret
- Soyez attentif à l’attitude de votre petit canidé, notamment après les repas. S’il renifle par terre, et gratte ou tourne en rond, cela signifie peut-être qu’il a une envie pressante.
- Dès l’envie identifiée, prenez votre animal dans vos bras et emmenez-le dehors.
- Dans les premiers temps de l’éducation, restez à ses côtés pendant qu’il fait ses besoins. Une fois le processus naturel achevé, récompensez votre toutou avec caresses, friandises et mots doux : de quoi l’inciter à recommencer !

À noter :
Votre boule de poils s’oublie dans un recoin de votre chambre – pire, sur votre lit ? Évitez les sanctions, cela peut causer du stress. Signifiez-lui fermement votre mécontentement : il n’a pas respecté les règles, il est important de le lui rappeler. Précaution utile : ne nettoyez pas les dégâts devant lui, il pourrait prendre cela pour un jeu…
La propreté du chiot d’appartement est évidemment moins aisée à inculquer. À défaut de balcon ou de terrasse, difficile d’être réactif : comment descendre 6 étages à pied dès que votre chien se prend d’envie de faire pipi, assez vite pour éviter un accident ? Dans ce contexte, une « litière » peut être très utile. Un endroit dédié, recouvert de papier journal, peut devenir l’endroit où se soulager le temps de l’apprentissage. Mais attention à retirer rapidement cette litière pour chien. Votre objectif est de faire comprendre à votre compagnon à 4 pattes qu’il doit attendre la promenade pour faire ses besoins – et non l’habituer à faire pipi et caca dans l’appartement, mauvaises odeurs à la clé…

Existe-t-il des précautions spécifiques à la race du chien ?
La propreté du chiot Berger Australien s’acquière-t-elle de la même manière que la propreté du chiot Golden Retriever ? Oui et non. Les chiens toutes races confondues sont capables de se retenir d’uriner et de déféquer progressivement, au même âge. Pas de différence à ce niveau. Les méthodes éducatives en revanche peuvent varier d’une race à l’autre, mais plus en fonction du caractère de l’animal domestique qu’en fonction de la race.
Exemple :
Votre boule de poils est particulièrement paresseuse ou craintive ? Aller dehors pour faire ses besoins peut représenter pour le chien une épreuve désagréable. Dans ces conditions, vous devrez user d’astuces d’autant plus inventives pour que l’apprentissage porte ses fruits. Par exemple : lui aménager dans votre jardin un espace confortable et rassurant pour faire ses besoins. Vous devez adapter votre méthode d’apprentissage au caractère et non à la race du chien.
À noter :
C’est en essayant diverses méthodes et astuces que vous affinez votre technique. Persévérez, c’est LA clé !

Apprendre au chiot à devenir propre : la cage et le tapis au crible
Certains équipements sont conçus pour aider le maître dans ses efforts d’apprentissage. Ils font l’objet de controverses, pesez le pour et le contre avant d’y céder !
La cage pour éduquer : une bonne idée ?
Les partisans de la cage pour chiot de propreté affrontent les réfractaires. Si la pratique est répandue aux États-Unis – entre autres – la France se montre plus frileuse. Le concept : le maître achète une cage de dimension réduite, juste l’espace nécessaire au chien pour s’allonger. Pendant ses absences et la nuit, le maître invite son animal de compagnie à se rendre dans la cage : un coussin et/ou des gamelles y sont disposés, de quoi faire comprendre que l’endroit est destiné au repos et/ou au repas. Parce que le chien ne fait pas ses besoins là où il dort, ni là où il mange, il est contraint de se retenir tout le temps qu’il reste dans cet endroit fermé.
Argument pour :
Utile pour apprendre la propreté au chiot la nuit, à condition de ne pas faire de l’enfermement une punition.
Argument contre :
L’enfermement reste assimilé à une contrainte inappropriée, de nature à créer du stress ou de l’agressivité chez le petit canidé.

Que penser du tapis d’apprentissage ?
Le tapis de propreté du chiot est similaire au principe du papier journal : il constitue une litière, un endroit dédié aux urines et crottes du chien.
Argument pour :
Vous cantonnez les besoins en un lieu délimité, plus rapide à nettoyer.
Argument contre :
Trop confortable, cet accessoire ne l’incite pas à attendre de partir en balade pour se soulager. Vous risquez de retarder l’acquisition des basiques de l’éducation.

Avec ou sans tapis, à l’aide d’une cage ou non, veillez à suivre le rythme d’apprentissage de votre bébé chien, sans jamais utiliser de méthodes anxiogènes. Se retenir pour devenir propre doit s’acquérir dans de bonnes conditions de confort et de confiance, à défaut de quoi vous risquez des accidents toute la vie d’adulte de votre animal chéri…
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