On le sait, été rime avec moustiques. Et même si l’on est habitués à subir leurs assauts répétés lors de nos soirées en terrasse, il semble tout de même que, cette année, les moustiques frappent vraiment très fort. C’est bien simple, on dirait que leur nombre a doublé, tout comme leur acharnement ! Simple impression ou réalité ?
Non, vous n’êtes pas fou
Vous avez l’habitude de vous faire piquer par les moustiques, mais là, c’est un véritable déferlement… Rassurez-vous, vous n’êtes pas fou, les moustiques sont effectivement plus nombreux cet été. La raison de cette invasion ? La météo pluvieuse puis particulièrement chaude du printemps 2018 qui a favorisé la prolifération de l’insecte.
En effet, le printemps a été très pluvieux dans les départements français, favorisant ainsi les inondations et donc les eaux stagnantes, très appréciées des moustiques. L’insecte piqueur s’en est alors donné à cœur joie pour se reproduire. S’en est ensuite suivie une vague de chaleur brutale au début de l’été, accélérant le passage des larves à l’âge adulte.
« En moyenne, une larve met 10 jours pour devenir adulte s’il fait 23 °C le jour et 15 °C la nuit. Mais ce cycle s’accélère s’il fait 30 °C le jour et 20 °C la nuit », confie Stéphane Robert, le président de Vigilance-moustiques. « Il faut savoir qu’un moustique femelle peut pondre de 5 à 15 fois dans une vie de 30 jours, avec à chaque ponte, plusieurs dizaines d’œufs. »
Comment endiguer le phénomène ?
Nous sommes désolés de vous décevoir, mais nous sommes tous impuissants face à cette prolifération regrettable… La seule chose que vous pouvez faire est de ne pas laisser d’eau stagnante à proximité de votre habitation ou d’engager une chauve-souris pour limiter le nombre de moustiques rôdant autour de chez vous. En effet, une chauve-souris peut ingérer à elle seule pas moins de 1200 moustiques en une nuit !
Sinon, il ne vous reste plus qu’à attendre que Dame Nature fasse baisser les températures et empêche de pleuvoir…
« Il faudrait une baisse sensible des températures, sans reprise des pluies. Les grandes chaleurs assèchent les zones inondées et réduisent les possibilités pour les moustiques femelles de pondre des œufs susceptibles de devenir adultes. La baisse des températures, quant à elle, ralentit le cycle de maturation des larves », conclut Stéphane Robert.
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