Originaire de l’Himalaya, le panda roux (ou petit panda) est une espèce protégée. Mais son habitat reste menacé par l’urbanisation. Seuls 10 000 pandas roux vivent encore dans la nature. La disparition de ce « petit chat ours » selon son nom chinois serait un drame de plus pour la planète.
1. Un physique atypique
Le panda roux est un animal petit et léger puisqu’il mesure 60 cm et son poids ne dépasse pas les 5 kilos à l’âge adulte. Son magnifique poil roux lui donne de faux airs de renard et fait de lui l’un des animaux les plus mignons du monde.
2. Une queue polyvalente
Il possède une longue queue qu’il utilise de manière très polyvalente. Elle peut lui servir d’oreiller moelleux lorsque le sol est trop dur, mais il peut aussi s’en servir comme couverture lorsque le temps n’est pas au beau fixe.
3. Un animal arboricole
Ses griffes acérées font de lui l’un des mammifères les plus agiles sur les arbres. Il peut monter et descendre d’un arbre à une vitesse incroyable, et le tout sans tomber. Les arbres sont d’ailleurs son lieu de vie principal.
4. Du bambou et encore du bambou !
La nourriture à la base de l’alimentation du panda roux est le bambou. Ses feuilles suffisent à combler le petit animal et à lui donner toutes les forces dont il a besoin.
Le panda roux passe quasiment tout son temps à manger puisqu’il consacre une dizaine d’heures par jour à cette activité. Mais cette « boulimie » n’est pas nocive pour lui étant donné qu’il peut vivre jusqu’à 15 ans.
5. Une espèce prête à s’éteindre
Longtemps victime des chasseurs pour sa fourrure, le panda roux est désormais protégé. Mais la population à l’état sauvage ne cesse de diminuer à cause de la destruction de son habitat par l’homme. En effet, les humains saccagent les forêts pour construire, se chauffer ou encore pour en exploiter les ressources sans imaginer un seul instant les conséquences dramatiques pour la faune et la flore.
Heureusement, les pandas roux se reproduisent bien plus facilement que les pandas géants avec lesquels ils partagent le même habitat sans appartenir pour autant à la même famille.
À l’inverse de ce que son nom sous-entend, le panda roux se rapprocherait plus du paresseux que du panda. Cette faculté à se reproduire laisse tout de même un léger espoir de continuer à voir vivre encore un long moment ce petit être solitaire.
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