Si pour l’heure aucun bilan ne peut être communiqué quant au nombre exact de victimes animales ayant péri dans les flammes, le soutien aux espèces survivantes se met peu à peu en place. Et il s’avère que, dans ce cas, l’aide aux animaux tombe littéralement du ciel en Nouvelles-Galles du Sud.
Des dégâts irréversibles
Selon les estimations actuelles, environ 1 milliard d’animaux auraient péri en raison des incendies ravageurs… Et si les koalas et les kangourous sont bien évidemment touchés par cette catastrophe, il ne faut pas oublier non plus les oiseaux, reptiles et autres marsupiaux qui en ont été victimes.
Mais le temps n’est pas encore aux conclusions : les feux ont baissé, mais ils laissent un territoire de désolation là où ils sont passés. S’il faut bien sûr prendre le temps de pleurer les animaux décédés, il ne faudrait pas non plus oublier que, par chance, certains ont survécu.
Et pour eux, c’est maintenant un tout autre type de survie qui commence. Où se réfugier lorsqu’il n’y a plus que des cendres ? Comment échapper aux prédateurs ? Et surtout, comment se nourrir ? Autant de questions auxquelles les associations de protection des animaux et les autorités tentent de répondre sur place.
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Des carottes jetées par hélicoptère
Aux images difficiles des corps d’animaux calcinés qui ont été tout récemment diffusées par la Humane Society International – qui œuvre à la protection des animaux -, nous préférons diffuser celles (ci-dessus) du National Parks and Wildlife Service (NSW) qui œuvre sur le terrain contre les flammes et leurs dégâts. Et, dans ce cas, c’est leur réactivité qui est à saluer.
Comme expliqué dans ce post Instagram, plus de 2 tonnes de carottes et de patates douces ont été « livrées » aux wallabies des rochers par hélicoptère, et ce sur différents territoires détruits par le feu. De l’eau a également été distribuée à cette espèce très présente à l’ouest du pays. Ces initiatives devraient éviter à nombre d’animaux de mourir de faim et de soif – les wallabies sont très friands de carottes.
Cette action entre dans un programme plus large de « stratégie post-incendies de réhabilitation de la vie sauvage ». De fait, le post annonce aussi que la surveillance des prédateurs va être intensifiée pour pouvoir aider ces populations à se reconstruire avec le moins de risques possible. Voilà une initiative qui, si elle ne sauve pas tous les survivants, a au moins le mérite d’en aider quelques-uns.
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