L’heure est désormais au recyclage et à l’écologie en général, y compris en ce qui concerne les animaux. Et il se trouve que les déchets de certains de nos amis à poils peuvent être réutilisés pour être transformés en quelque chose d’utile. C’est notamment le cas des chevaux qui, sans le savoir, nous offrent avec leur crottin une précieuse matière première.
1. Le crottin de cheval comme engrais
Le fumier de cheval est généralement composé de déjections, bien sûr, mais aussi de paille. De plus, il possède un rapport carbone/azote particulièrement intéressant. Résultat des courses : il s’agit d’une matière organique qui peut être utilisée comme engrais naturel au jardin. Comme vous le voyez, il n’y a nul besoin de produits chimiques pour nourrir votre sol !
Toutefois, attention, pour être un bon fertilisant, le crottin de cheval doit d’abord être composté durant 6 à 12 mois afin de permettre l’élimination totale d’éventuels germes pathogènes. Il peut ainsi être mélangé à d’autres déchets, notamment ceux de la cuisine et ceux du jardin. Vous devrez cependant veiller à l’arroser régulièrement afin qu’il reste humide mais également à le retourner à la fourche de temps en temps. Vous pourrez ensuite l’utiliser pour le paillage ou en tant qu’humus riche en éléments nutritifs.
Enfin, sachez que, suite au processus de décomposition par les micro-organismes, le crottin de cheval composté ne dégage pas d’odeur. Et ça, c’est un sacré avantage !
Bon à savoir : le fumier de cheval s’utilise de préférence sur les terres argileuses, du mois d’octobre au mois de mars. Pour bien l’utiliser, il ne faut surtout pas l’enfouir mais plutôt l’épandre autour des plants sur 6 centimètres d’épaisseur environ.
2. Le crottin de cheval comme combustible pour se chauffer
Tout droit venu de Finlande, le chauffage écologique à base de crottin de cheval trouve peu à peu sa place dans les foyers français. Et pour cause, non seulement les bûches de crottin sont 4 à 5 fois plus efficaces que les bûches de bois traditionnel pour se chauffer mais en plus elles polluent moins. Sans compter qu’elles s’adaptent à tout type de chauffage, qu’il s’agisse d’une cheminée, d’un poêle à bois ou d’un insert.
Mais rassurez-vous, nul besoin d’aller récolter vous-même du crottin de cheval dans une écurie ! En réalité, avant de pouvoir servir de combustible, le fumier de cheval doit subir un processus de transformation bien précis. Et, comme vous pouvez vous en douter, des entreprises sont déjà en place sur ce marché prometteur.
Si vous hésitez encore à passer au chauffage à base de crottin de cheval, sachez que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, cela ne dégage pas d’odeur nauséabonde. Sans compter que les cendres peuvent être réutilisées au jardin en tant qu’engrais. Il s’agit donc d’un combustible véritablement zéro déchet !