Le coup de sang du cheval peut concerner tous les chevaux. Cette myopathie se déclare à la suite d’un exercice physique et s’exprime par des crampes et une urine foncée. Appelée aussi « maladie du lundi » ou encore « myosite », elle n’est pas à prendre à la légère.
Le coup de sang, kézako ?
Le coup de sang du cheval est un trouble musculaire grave dû à une mauvaise utilisation du glucose durant un effort physique, peu importe son intensité. L’acide lactique s’accumule dans les muscles de l’équidé, au lieu d’être éliminé par la circulation sanguine, et provoque un coup de sang.
Immédiatement après l’effort, le cheval ressent des douleurs musculaires fortes et peut même se mettre à trembler. Lorsque l’affection n’est pas trop aiguë, le cheval peut se raidir et boiter. Lorsque l’affection est très intense, l’animal peut même se figer à cause de la douleur.
Les symptômes
Si vous voyez que votre cheval stoppe net pendant un effort quelconque ou juste après, surtout ne le forcez pas à avancer. Cela pourrait lui être fatal. Les autres symptômes à connaître sont :
- l’accélération du rythme cardiaque,
- la hausse de la température corporelle,
- le rythme élevé de la respiration,
- la coloration rouge foncé des muqueuses et de l’urine,
- une paralysie des muscles de l’arrière-main,
- le cheval se couche par terre subitement.

Le traitement
Si vous suspectez votre cheval de faire un coup de sang, ne l’obligez surtout pas à se déplacer. S’il est tout de même capable de marcher, ramenez-le à son box et laissez-le se reposer. Un traitement anti-inflammatoire prescrit par le vétérinaire sera peut-être nécessaire.
Comment prévenir le coup de sang ?
Les coups de sang apparaissent lorsque l’animal est sollicité soudainement pour un effort physique alors qu’il ne l’avait pas été durant plusieurs jours, voire semaines. Il est donc nécessaire de faire travailler son cheval de manière régulière. Lors d’un effort, il est également important de toujours respecter un échauffement ainsi que des pauses et une période de récupération.
Enfin, pensez à bien gérer l’alimentation de votre cheval en fonction de son activité. Un cheval sportif utilisé pour des concours aura besoin de plus d’apports énergétiques qu’un cheval qui se prélasse tranquillement au pré.
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