En France et partout de par le monde, les initiatives se multiplient pour agir en faveur du bien-être animal. Et pour cause, les pratiques cruelles mises en lumière par les associations de défense et de protection des animaux, telle que L214, ont permis de sensibiliser l’opinion. Mais aussi et surtout de révéler au grand jour les souffrances atroces que subissent les animaux d’élevage, et notamment les poules. Pour aider ces dernières, la propriétaire de ce restaurant a eu une idée tout simplement géniale !
Deux repas contre une poule
L’hôtel-restaurant Friendly Auberge, situé à Colomiers près de Toulouse, fait partie de ces nombreux acteurs locaux qui permettent de faire avancer petit à petit les choses en matière de cause animale. En effet, la propriétaire de l’établissement, Nancy Walker Aubry, s’est unie à une association, Heidi’s Chicken Run, pour proposer à ses clients des poules pondeuses sauvées de l’abattoir.
Son objectif est simple : faire adopter le plus de poules possibles ! Pour y parvenir, elle a mis en oeuvre un procédé astucieux : il suffit de venir manger au restaurant à deux personnes minimum ou de donner cinq euros. Vous pouvez alors repartir avec une poule (et vous pouvez même la ramener au cas où la cohabitation se passe mal).
D’autant que ces poules élevées en batterie n’ont pas eu une vie facile. Elles méritent donc amplement une seconde chance chez des particuliers.
« J’ai récupéré une trentaine de poules d’un élevage du Gers, trop vieilles pour l’exploitation et en partance pour l’abattoir. Une association nous les a données et l’idée est de les proposer aux clients intéressés par les œufs frais et le recyclage des déchets. En dix jours, une douzaine a été adoptée ».
Nancy Walker Aubry, au Parisien
En attendant leur famille définitive, les poules sont logées dans un poulailler situé sur le terrain de l’hôtel-restaurant. Elles découvrent le bonheur de la vie en plein air après avoir passé toute leur vie dans de minuscules cages.
https://www.facebook.com/FriendlyAuberge.Toulouse.Colomiers.Hotel.Hostel/photos/a.314754205392470/1242768805924334/?type=3
Bon à savoir : si vous prévoyez de passer dans la région Occitanie en septembre, sachez que la Friendly Auberge devrait réitérer son opération « Adopte une poule » à la rentrée.
La dure vie des poules pondeuses
Pour rappel, l’élevage en batterie est un mode d’élevage intensif. Ce qui entraîne irrémédiablement toutes les conditions de vie déplorables qui vont avec. Non seulement les volailles sont enfermées dans de petites cages dès leur naissance, mais en plus elles ne voient jamais la lumière du jour.
Puis, une fois qu’elles ont dépassé l’âge d’un an (généralement vers 18 mois), elles sont envoyées à l’abattoir. La raison ? Elles ne produisent plus assez d’oeufs. Pourtant, les poules ont une espérance de vie relativement élevée (oui oui !). En effet, elles peuvent vivre aisément 6 à 12 ans.
Vous aimerez aussi :
-
France : le broyage des poussins et la castration à vif des porcelets bientôt interdits !
-
Poules : la liste des restes de table à leur donner à volonté !
-
8 raisons de penser que les poules sont en fait très intelligentes