L’Italie est pour l’heure le pays européen le plus durement touché par le coronavirus. Avec en sus des conséquences plus qu’inquiétantes pour les animaux de ce zoo situé au nord du pays. Le propriétaire a partagé son inquiétude quant au sort de ces derniers, et en a profité pour lancer un SOS.
Le zoo à l’arrêt
Nous l’avions déjà évoqué pour ce qui est des animaux domestiques : ceux-ci (et ceux qui vivent à l’état sauvage) sont des victimes collatérales du coronavirus. En amont déjà, en raison des trafics qui ont provoqué cette pandémie, et en aval : la SPA a annoncé craindre une vague d’abandons dans les jours à venir.
Confinement oblige, le Pombia Safari Park a dû fermer ses portes au public. Les italiens sont confinés depuis le 9 mars dernier, et tout le pays – comme de nombreux autres – est à l’arrêt. Mais comme partout, la vie continue bon gré mal gré. Et les animaux de ce parc aujourd’hui désert de visiteurs ont toujours besoin de soins.
L’appel à l’aide du propriétaire
Mais voilà : la nourriture qu’on leur donne quotidiennement pourrait venir à manquer en raison des mesures de confinement. Pour le moment tout va bien, mais cela pourrait bien ne pas durer.
« La situation n’est pas encore tragique mais elle pourrait le devenir. Nos animaux ont besoin de nourriture en permanence. La question, c’est le temps. Combien de temps cela va-t-il durer?» demande le directeur Orfeo Triberti.
Les premières aides n’ont pas tardé. Des gens ont en effet fait parvenir des denrées destinées aux girafes, éléphants, autruches et autres pensionnaires de ce parc safari. D’autres personnes ont également déjà acheté des tickets en prévision de la réouverture du zoo. En espérant que cet approvisionnement et ce soutien continuent…
Quelle suite pour les animaux ?
C’est en effet ce qui fait peur à Orfeo Triberti, et qui justifie son appel à l’aide. Malheureusement, personne ne peut garantir que cet approvisionnement durera dans le temps. En attendant, les équipes du zoo profitent de cette aide en nourriture, mais aussi en matériel.
Nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour mesurer l’impact réel de cette maladie, mais des effets surprenants ont déjà été observés sur les animaux en général, bons comme mauvais. Pour ce qui est du bon notamment, des pays tels que la Chine et la Thaïlande ont affiché leur volonté de stopper le commerce d’espèces sauvages.
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