Le confinement touche à sa fin, signe de la reprise des habitudes pour de nombreuses personnes et structures. Pour la SPA, c’est l’occasion de commencer à faire le bilan de cette période en termes d’adoption. Et pour le moment, il est on ne peut plus encourageant !
La SPA s’est adaptée au confinement
Dès le début du confinement, qui a vu la fermeture des établissements recevant du public, la SPA a cherché à poursuivre ses activités. D’abord par peur d’une recrudescence des abandons, mais aussi pour que les animaux présents dans les refuges puissent avoir la chance de trouver une famille.
Si aucune observation n’a permis de confirmer les premières craintes, il a été plus compliqué de mettre en place un nouveau système : c’est là qu’est intervenu le concept « adoption solidaire ». Le dispositif a pu être mis en place rapidement le 14 avril, grâce à une dérogation officielle.
Une façon pour les futurs adoptants de voir le profil d’animaux à adopter sur le net avant de se rendre en refuge pour respecter les règles sanitaires. Et malgré ces apparentes difficultés, de nombreux foyers ont pu accueillir de nouveaux arrivants ! En effet selon les chiffres communiqués, ce sont environ 650 chiens et chats qui ont été adoptés.
Un bilan positif
Grâce à des photos et vidéos publiées sur les sites des 62 refuges français, le succès a donc été au rendez-vous. Ce dont s’est félicité Jacques-Charles Fombonne, président de la SPA :
« On a eu 10 000 demandes mais on a sélectionné 700 chiens et chats éligibles à « l’adoption solidaire ». Ça va nous permettre de reprendre les sorties de fourrières et les animaux abandonnés par leurs propriétaires. »
Le dispositif restera en place jusqu’au 18 mai. Passé cette date, il faudra bien sûr continuer de prendre des précautions. La venue en refuge ne pourra se faire que pour une personne par foyer, sur rendez-vous.
« Au lieu de prendre un rendez-vous le matin et un l’après-midi, on accueillera les gens toutes les 90 minutes pour organiser 4, 5 ou 6 adoptions par jour, quatre jours par semaine. »
Les efforts pour préserver la santé des personnes travaillant dans les refuges et celle des visiteurs restent donc primordiaux. Sans oublier de continuer à garantir le bien-être des pensionnaires des refuges.
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