Lorsque vous avez un bon gros rhume et que les mouchoirs s’accumulent sur votre table de nuit, il n’est pas rare que vous utilisiez l’expression « être malade comme un chien ». Quand on y pense, elle a un sens pour le moins péjoratif envers nos amis canins. Pourtant, lorsqu’ils sont malades, les chiens ne semblent pas plus en souffrir que d’autres animaux… Mais d’où vient cette expression ? Pourquoi l’utilise-t-on ?
Des animaux longtemps mal-aimés
Au 17e siècle, lorsque cette expression apparait, les chiens n’occupaient pas la même place qu’aujourd’hui. Ils étaient avant tout utilisés pour le travail, comme la garde de troupeaux ou la garde de maisons. Il était alors hors de question qu’ils rentrent à l’intérieur des habitations, car ils étaient considérés comme sales. Ainsi, les chiens dormaient toujours dehors et ne mangeaient que les maigres restes des repas de leurs maîtres.

Lorsqu’ils tombaient malades, les toutous de l’époque n’étaient pas soignés comme maintenant. Bien au contraire, la règle voulait qu’on les laisse guérir seuls ou mourir. Ainsi, il n’était pas rare de croiser sur les routes des chiens agonisants sans que cela ne choque personne.
C’est donc comme cela que l’expression « être malade comme un chien » s’est formée, signifiant que l’on est tellement malade que l’on pourrait même en mourir comme les chiens.
Vous aimerez aussi :