Plus d’une centaine de chiens ont été sauvés, le 28 novembre dernier, d’une fin atroce. Les canidés élevés dans une ferme de viande canine à Namyangiu, en Corée du Sud, étaient voués à mourir électrocutés pour être cuisinés en soupe. Le nom de leur sauveur ? Human Society International.
Une action coup-de-poing
Avant que Human Society International ne fasse son entrée, la vie de ces chiens était bien tracée. Après avoir vécu quelques années dans les cages de la ferme, ils devaient être électrocutés puis transformés en une soupe épicée locale appelée « bosintang ».
Heureusement, grâce à l’intervention de l’association, tous les chiens ont pu être transférés dans des refuges vers les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne, où ils ont pu être soignés. Ils attendent désormais de trouver des familles qui pourront les aimer et leur faire oublier le traumatisme vécu durant tout ce temps.
Non seulement l’ONG Human Society International est parvenue à sauver ces chiens de l’abattoir, mais en plus elle a fait fermer la ferme. Et elle n’en est pas à sa première action. En effet, ce ne sont pas moins de 10 fermes de viande canine qui ont fermé leurs portes en Corée du Sud grâce à l’association, depuis 2014, et 1 222 chiens sauvés. Sensible au sort des canidés dans ce pays, l’ONG souhaite mettre un terme à ce commerce.
Une vie de misère
Dans ces élevages, les conditions de vie des canidés sont tout simplement déplorables. Des chiens de races différentes sont entassés toute leur misérable vie dans des cages minuscules. Sans jamais voir la lumière du jour.
Par ailleurs, aucun soin vétérinaire n’étant prodigué, les animaux sont en grande majorité victimes d’infections et de maladies, notamment au niveau de la peau.
Un business décroissant
Les fermes de viande canine sont tout simplement des élevages de chiens. Comme les vaches ou encore les poulets, les canidés sont destinés à être abattus. Ils sont ensuite transformés en repas, puis mangés.
En effet, en Corée du Sud, c’est une grande tradition de manger de la viande de chien. Heureusement, les jeunes générations sont désormais moins adeptes de cette pratique que leurs aînés. En effet, seuls 20 % des jeunes d’une vingtaine d’années ont mangé du chien en 2015. Contre 50 % pour les cinquantenaires. Mais même si la population a été sensibilisée à la souffrance de ces animaux, il reste encore 17 000 producteurs de viande canine dans le pays. Et 2,5 millions de chiens sont tués tous les ans pour être mangés.
Mais attention à ne pas jeter la pierre qu’aux coréens. En France, il a tout de même fallu attendre les années 1950 pour voir toutes les boucheries de viande canine fermer leurs portes…
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