Imaginez un monde où l’être humain aurait tout bonnement disparu. Catastrophe nucléaire, épidémie, météorite… Faites votre choix. Plus personne dans les rues, dans les usines, dans les maisons. Plus personne, seuls les animaux auraient survécu, avec l’incroyable opportunité de reprendre la main sur la planète, de retourner à l’état sauvage et d’obéir à nouveau aux seules lois de la Nature. Pour les animaux sauvages, on ne se fait pas de souci. Ils seront même certainement bien plus heureux sans nous. Mais nos chats, nos chiens, nos vaches ? Que deviendraient-ils ?
Tous ne survivraient pas
Malheureusement, certains animaux ont développé une dépendance trop forte à l’Homme pour pouvoir s’en passer. C’est le cas des moutons par exemple, qui ont besoin d’être régulièrement tondus, sous peine de ne plus pouvoir se déplacer et donc de mourir de faim. Ou encore des vaches qui ont tellement grossi qu’elles ne pourraient pas trouver assez de nourriture lorsque l’hiver arriverait.
De même, les animaux comme les chiens, ou en tout cas la plupart, pourraient également s’avérer incapables de se nourrir seuls, certains étant devenus trop lents pour chasser, d’autres ayant perdu tout instinct de prédation. Les lapins, au contraire, n’auraient plus conscience de leur statut de proie et se feraient dévorer en moins de deux.
Mais peut-être que la nature est bien faite et qu’elle permettrait à tous ces animaux d’évoluer sur plusieurs générations pour apprendre à survivre seuls. Après tout, s’adapter a toujours été la règle.
Crédits : iStockLes chats, ces grands gagnants
Les seuls animaux domestiqués par l’Homme qui seraient capables de survivre sans lui sont ceux qui ont toujours gardé leur instinct sauvage, primitif, même après des millénaires de cohabitation. C’est le cas des chats d’aujourd’hui qui, de par leur côté indépendant et chasseur, ne sont pas si différents des chats sauvages d’antan.
Par ailleurs, les chiens de type Spitz, comme les huskies, ont également conservé leurs instincts primaires, ne les rendant pas si différents des loups. Ils seraient donc tout à fait aptes à retourner à l’état sauvage si les humains venaient à disparaître.
Bref, vous l’aurez compris, mieux vaut entretenir chez son Félix ou son Médor l’instinct de prédateur qui lui permettra de résister à la disparition de ses maîtres adorés. Après tout, on ne sait jamais.
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