Ces dernières semaines, les articles fleurissent concernant un effet secondaire inattendu du confinement dans certaines villes des États-Unis. Les rats, en manque de nourriture, sortent de leur cachette et font preuve de comportements qui ont de quoi inquiéter. Pour le moment, New York semble faire partie des villes les plus touchées.
Les effets du confinement
Partout dans le monde, nous avons pu observer ces dernières semaines un phénomène particulier : des animaux beaucoup plus présents dans les villes. Des oiseaux plus bavards, en passant par des moutons ou encore un sanglier à Cannes, les rues désertées des villes d’une bonne partie du monde ont été le théâtre de scènes incongrues.
À New York, épicentre national de l’épidémie, ce sont les rats qui se sont faits moins discrets qu’à l’accoutumée. Et pour cause, le confinement a entraîné la fermeture des restaurants, dont les poubelles constituent leur principale source de nourriture. Il semblerait donc que les rats aussi se battent contre le coronavirus, mais pas de la même manière que les humains.
L’agressivité monte d’un cran
Un scénario présenté comme ça peut ressembler à Ratatouille, mais il est loin d’en avoir les mêmes aspects… La recherche désespérée de nourriture amène les rats à adopter des comportements violents et agressifs, qui vont parfois jusqu’au cannibalisme dans leur lutte pour la survie.
« Ce sont des mammifères au même titre que vous et moi, et lorsque vous êtes vraiment affamé, vous n’êtes pas dans votre état normal – vous allez la plupart du temps très mal agir », affirme le rodentologue Bobby Corrigan au New York Post.
En somme, de véritables luttes de territoires ont lieu en ce moment dans la grosse pomme. « Ces rats sont en train de se battre entre eux, et maintenant les adultes tuent les plus jeunes pour les manger ». Une agressivité qu’ils ne réservent pas qu’à leurs congénères.
Un homme attaqué par des rats
Ryan Fisher, un ingénieur travaillant pour le métro new-yorkais a même été attaqué par certains lors d’une inspection de routine dans les tunnels. S’il a l’habitude d’y croiser 2 ou 3 spécimens, il a cette fois-ci rencontré sur son chemin une cinquantaine de rongeurs. Certains d’entre eux ont même attaqué l’homme en lui grimpant dessus et en lui mordant le cou. Il a pu sortir de l’hôpital quelques heures après y avoir été admis.
La situation est telle qu’elle provoque l’inquiétude des CDC – Centres pour le contrôle et la prévention des maladies – chargés de veiller à la santé publique. Depuis quelques semaines, les CDC mettent en effet la population en garde pour prévenir les invasions de rats. Les habitants sont donc appelés à ne pas laisser de déchets dans des endroits où les rats peuvent accéder.
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