Croiser la route d’un chat noir est, dans la croyance populaire, signe de malheur. Mais d’où vient cette superstition si tenace ?
Une incarnation du diable
Au Moyen-Âge, le chat noir représentait le diable. Il était l’offrande faite au diable par ses adorateurs durant les cérémonies de magie noire, pour que ce dernier puisse se réincarner dans le félin.
Les sataniques, mais aussi les sorcières sont associés au chat noir. L’icône représentant leur culte était un chat noir, et elles-mêmes aimaient s’entourer de ces boules de poils avec lesquelles elles prétendaient partager leurs pouvoirs que leur avait conférés le diable. Ces félins leur permettaient également, toujours selon la superstition, de vampiriser les enfants durant leurs rituels morbides.
Durant l’époque de la chasse aux sorcières, à partir du XIIIe siècle, la coutume voulait que l’on brûle tous les chats noirs. Des milliers de chats étaient ainsi brûlés chaque mois. Toutes ces références au plus grand des démons, le diable, ont fait du chat noir un oiseau de mauvais augure.
Un animal parfois porte-bonheur
Le chat noir n’a pas toujours été considéré comme un signe de malheur. Les marins pensaient, au contraire, qu’un chat noir sur le pont d’un bateau permettait au vent de se lever et donc de faire avancer le bateau.
De même, le chat noir constitue un porte-bonheur pour les Anglais depuis que Napoléon en a croisé un juste avant la bataille de Waterloo. La défaite des Français et la joie des Anglais ont donc été attribuées à ce chat noir rencontré par l’empereur.
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