Voilà des images qui ne manquent pas de choquer. La branche asiatique de l’association de protection des animaux PETA a en effet publié une vidéo montrant la triste réalité : les marchés asiatiques continuent de maltraiter et de vendre des animaux sauvages pour une consommation humaine.
La vente d’animaux sauvages continue…
On pouvait malheureusement s’en douter, mais ces images ne viennent que confirmer le fait que les marchés asiatiques continuent d’abriter la vente d’animaux sauvages, vivants. PETA Asia a en effet diffusé une compilation de plusieurs vidéos tournées en avril 2020 sur des marchés. Et on ne peut que comprendre la révolte de l’association.
Les pays incriminés sont la Thaïlande, la Chine, les Philippines, l’Indonésie, le Vietnam et le Cambodge. De quoi éloigner l’hypothèse de « l’acte isolé » et mettre en évidence le fait que ce phénomène est répandu dans de nombreux pays.
… Les maltraitances aussi
Singe, lapin, anguille, amphibien, chien, cochon, civette (liée à l’épidémie de SRAS) ou encore poisson… La liste des animaux présents vivants ou morts sur les étals est longue. La chauve-souris, qui fait vraisemblablement partie de la chaîne de contamination du Covid-19, est aussi présente dans des étals à Jakarta.
Si toutes ces espèces ne sont pas nécessairement en danger d’extinction ou protégées, il n’en reste pas moins qu’elles sont victimes de maltraitances, en témoigne cette vidéo (attention, certaines images peuvent choquer) :
À quand la fermeture de ces marchés ?
Voilà en somme ce que dénoncent ces images difficiles publiées le 14 mai sur la page Facebook de PETA Asia. Elles sont révélatrices du fait qu’il reste encore du chemin à faire.
Des mesures avaient pourtant été annoncées au Vietnam et en Chine pour réguler et supprimer ces marchés, mais il semblerait que les autorités ne mettent pas les moyens nécessaires pour agir.
Outre la souffrance animale, ces endroits abritent potentiellement des éléments pathogènes dont nous ne connaissons que trop bien les conséquences. L’épidémie de SRAS au début des années 2000 et celle de Covid-19 qui sévit actuellement partout dans le monde sont là pour en témoigner.
Bien que la fréquentation touristique de ces lieux ait drastiquement chuté, les personnes qui y travaillent ne respectent aucune norme d’hygiène, favorisant un terrain propice à l’apparition de nouvelles maladies.
Pour PETA Asia, la conclusion est donc la suivante :
« Ajouter plus de régulations n’empêchera pas la dispersion de nouveaux virus, les marchés d’animaux sauvages doivent cesser. »
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