Impossible de ne pas être hypnotisé·e par les yeux immenses de ce petit animal. Mais il ne se démarque pas seulement par la taille impressionnante de ses globes oculaires. Originaire de l’Asie du Sud-Est, et plus particulièrement des Philippines et de Bornéo, le tarsier possède de nombreuses autres caractéristiques qui le rendent attachant !
1. Un poids plume pour une discrétion maximale
Le tarsier est en effet le détenteur du titre du plus petit primate au monde. En moyenne, un spécimen adulte pèse entre 30 et 150 grammes pour 10 à 40 centimètres (sans la queue), selon les différentes espèces — 7 sont répertoriées. Ses pattes sont également très pratiques pour grimper aux arbres. Des mensurations qui en font une proie facile, et qui expliquent pourquoi il préfère rester perché sur sa branche pendant très longtemps.
2. Des yeux impressionnants
Quoi de mieux qu’une belle paire d’yeux pour contempler le monde tranquillement installé sur sa branche ? Ceux-ci constituent sans nul doute LA caractéristique principale de cet animal. Étant donné que le tarsier est un animal nocturne, ses yeux lui permettent de mieux s’adapter à son environnement.
Ses yeux sont également plus gros que son cerveau, avec 1,5 cm de diamètre en moyenne ! La partie de ce dernier dédiée à la vue est également plus importante que la moyenne. Par ailleurs, les yeux sont directement reliés à la colonne vertébrale et ne peuvent donc pas tourner dans leurs orbites.
3. Il possède une ouïe très fine
Qu’à cela ne tienne, le tarsier compense ce manque de mobilité grâce à une tête qui peut tourner à 180°. Idéal pour lui permettre d’orienter ses oreilles de manière indépendante dans une direction précise. Et celles-ci se révèlent être très efficaces dans leur mission. Elles lui permettent de détecter les mouvements de ses proies et prédateurs.
D’autre part, le tarsier est l’un des rares animaux à pouvoir percevoir les ultrasons. Parfait pour communiquer avec ses semblables sans se faire repérer. Il utilise aussi cette capacité pour détecter ses proies, et celle-ci lui permet de conserver sa discrétion légendaire.
4. Il est très anxieux
Très calme, le tarsier aime se faire désirer à l’état sauvage. À tel point que les spécimens en captivité ont développé des angoisses très graves face aux voix humaines, aux flashs des appareils photo et à l’agitation souvent de mise à l’occasion d’activités touristiques. La plupart du temps, les parcs veillent à conserver le plus de distance possible entre ces primates et les Hommes.
D’autres ne sont pas si scrupuleux, et les installent dans des cages où ils développent beaucoup de stress et d’angoisses. À tel point que cela les mène parfois au suicide… Leur respiration est en effet altérée, et ils se brisent les os du crâne à vouloir sortir de leur cage.
5. C’est une espèce protégée
Si ces dernières années les effectifs sont rassurants, ce ne fut pas toujours le cas. Dans les années 1980, la préoccupation autour de leur survie était telle qu’ils ont été considérés en danger de disparition.
Heureusement, les programmes nationaux mis en place pour assurer leur préservation ont porté leurs fruits. Mais aujourd’hui, l’UICN considère tout de même les tarsiers des Philippines comme une espèce quasi menacée.
Vous aimerez aussi :