Après plusieurs semaines d’enquête, Robert Roy Farmer a été condamné il y a quelques mois à 16 ans de réclusion, pour avoir tué au moins 21 chats, mais aussi pour avoir fait subir des actes de tortures et des abus sexuels aux félins.
Les faits auraient été commis en 2015, à San José, en Californie (États-Unis). Des cadavres de chats ont été découverts mutilés dans des poubelles, dans des sacs plastiques ou des boîtes à chaussures. Rapidement, une psychose s’installe dans le quartier de Cambrian Park, après plusieurs disparitions de chats et de nombreux cadavres retrouvés. Le doute s’installe lorsqu’un chat vivant est retrouvé avec une morsure non animale.
Une découverte macabre
À partir de là, de nombreuses rumeurs révèlent qu’un homme aurait été aperçu en train d’attirer des chats pour les enfermer dans des sacs. En 2015, Robert Roy Farmer est interpellé alors qu’il dormait dans sa voiture avec un cadavre de chat.
Une fois le suspect arrêté, les policiers retrouveront un couteau de chasse, des traces de sang et des morceaux de fourrure. Le chat retrouvé mort dans le véhicule présentait d’ailleurs des signes d’abus sexuels. L’accusé niera formellement ces accusations.
Cat lovers calling for justice outside SJ Court. Robert Farmer accused of killing /abusing 10 cats pleads not guilty pic.twitter.com/ddlBh5Imct
— Michelle Roberts (@TheRobertsM) February 25, 2016
Robert Roy Farmer, 26 ans, est le fils d’un ancien capitaine de police. Il a été reconnu grâce aux enregistrements de vidéosurveillance, puis confondu grâce à son ADN. Un expert psychiatre l’a par la suite déclaré comme « perturbé et antisocial ». Malgré une pétition qui réclamait la peine maximale pour l’accusé, il sera finalement condamné à 16 ans de réclusion, mais aussi à ne pas s’approcher d’un chat pendant 10 ans après sa libération.
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