Le tanuki, appelé chien viverrin en français et racoon dog en anglais, est un canidé sauvage souvent confondu avec un blaireau ou un raton laveur. Sa bouille trop mignonne et son physique poilu et arrondi sont en passe de faire de lui l’une des prochaines stars de la toile.
La vie du tanuki
De la même taille que le renard, et pouvant peser jusqu’à 10 kilos en hiver, le tanuki est un petit canidé trapu. Originaire du Japon, il vit seul ou en couple. Par ailleurs, il est le seul de sa famille à être capable d’hiberner.
Vivant dans des forêts de basse altitude, il se repose dans un terrier la journée. Puis il commence à chasser des œufs, des insectes ou encore des petits rongeurs au crépuscule. Et ce notamment près des plans d’eau.
Nuisible, mais apprécié pour sa fourrure
Désormais largement répandu en Europe, le chien viverrin est considéré comme une espèce nuisible invasive. En effet, il se reproduit particulièrement rapidement. Il est donc chassé comme du gibier. Au Japon et en Russie, il est fortement chassé ou élevé pour sa fourrure.
La plupart des marques qui utilisent sa fourrure pour fabriquer leurs vêtements, et notamment les capuches des manteaux, utilisent d’ailleurs des étiquettes mensongères. En effet, il n’est pas rare de voir inscrite la mention « racoon » (raton laveur) comme origine de la fourrure au lieu de « racoon dog ». La raison est simple, il est interdit de vendre de la fourrure issue de chiens ou de chats dans l’Union européenne. Et le tanuki est bel et bien un chien, même s’il n’est pas toujours reconnu comme tel.
Un animal de légende
Présent dans de nombreuses légendes japonaises, le tanuki est connu pour être un animal facétieux. De plus, il serait capable de changer de forme à volonté. Il est également considéré comme un symbole de prospérité et de réussite grâce à son ventre rebondi et ses testicules imposants pour sa taille.
Ainsi, il n’est pas rare de trouver des statuettes de tanuki à l’entrée des maisons japonaises, considérées comme des porte-bonheurs.