Le mardi 17 mars, à midi, la France a été placée en confinement pour endiguer la propagation du coronavirus responsable de la maladie Covid-19. Concrètement, cela signifie que les Français, comme une grande partie des Européens, sont priés de rester chez eux. Les déplacements sont interdits, hormis pour faire ses courses, se faire soigner ou aller travailler (si le télétravail est impossible). Alors que la plupart des citoyens subissent ces mesures restrictives, les animaux sauvages, eux, respirent. Et pour cause, qui dit confinement dit arrêt de la chasse !
Bon à savoir : la pêche ainsi que les promenades en forêt, en montagne et sur la plage sont également proscrites en ces temps de confinement ! Comme l’a rappelé le gouvernement, toute sortie doit être exceptionnelle, brève et surtout à proximité immédiate du domicile.
Le confinement, synonyme de survie pour les animaux
Grâce au confinement, les cerfs, chevreuils, lièvres, renards, sangliers et autres animaux de la forêt ont un peu de répit devant eux. En effet, comme c’est le cas pour toutes les activités dites « de loisir », la chasse ne peut plus être pratiquée. Eh oui, comme tout le monde, les chasseurs sont confinés chez eux et ne doivent effectuer que des déplacements brefs autour de leur domicile.
De fait, toutes les pratiques de chasse sont à l’arrêt, notamment la très controversée chasse à courre, alors même que la période de chasse était censée se terminer le 31 mars prochain. Une victoire pour les animaux, mais aussi pour leurs défenseurs !

L’interdiction de la chasse plébiscitée par l’opinion publique
En effet, cela fait des années que les associations de défense et de protection des animaux plaident pour une interdiction pure et simple de la chasse. Ils invoquent bien évidemment le manque de sécurité des promeneurs – la chasse faisant de nouvelles victimes chaque année – mais aussi le rôle désormais désuet des chasseurs.
Selon ces associations, la biodiversité est en mesure de se réguler toute seule, comme cela a déjà été prouvé dans certains endroits où la chasse a d’ores et déjà été bannie. Sans compter que, dans le contexte actuel où les animaux peinent à survivre à cause de l’activité humaine, les tuer semble être une hérésie.
La crise du coronavirus est donc une véritable aubaine pour les animaux sauvages. Seul hic, les promeneurs ne pourront pas profiter de cette absence des chasseurs dans les forêts et les campagnes, confinement oblige. Les animaux seront donc réellement au calme pour la première fois depuis de nombreuses années. Et ce durant de longues semaines.
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