La police utilise souvent des chiens pour détecter des trafics de drogue, mais également pour pister des criminel·le·s et retrouver des personnes disparues. Mais quelquefois, des animaux domestiques permettent aussi aux enquêteurs de retrouver les coupables qui se sont attaqués à leurs propriétaires. C’est le cas de ces 3 exemples.
1. Bird, le cacatoès qui s’est sacrifié pour son maître
En 2001, Kevin Butler est victime d’une agression à son domicile au Texas. Durant l’altercation avec son agresseur, son cacatoès tente de le défendre en attaquant l’assaillant avec ses griffes et son bec. Malheureusement, son maître est mortellement poignardé, et Bird ne survit pas non plus à ses blessures.
Mais, même de manière posthume, il permettra de trouver le coupable de l’attaque sur son propriétaire. En effet, les enquêteurs effectuent des prélèvements sur les griffes et le bec du cacatoès. Les analyses révèleront le coupable : Daniel Torres, un ancien employé de Kevin Butler.
Grâce à la dévotion et au sacrifice de Bird, l’affaire pourra être résolue et portée devant les tribunaux. Le coupable sera condamné à passer sa vie derrière les barreaux.
2. Snowball, un chat preuve d’un crime malgré lui
Au Canada, Shirley Duguay disparaît en 1994 sans aucun indice. Les soupçons se portent alors sur son mari Douglas Beamish, réputé pour être une personne violente et duquel elle est séparée. Mais il n’y a aucune preuve qui permette de l’inculper ou l’innocenter. Toutefois, trois jours après la disparition de cette mère de cinq enfants, une de ses vestes est retrouvée enfermée dans un sac près du domicile de Douglas Beamish.
Une analyse préalable révèle que des poils de chat ont été retrouvés sur ce vêtement. Les enquêteurs se souviennent alors que Douglas en possède un, qu’ils ont pu voir en allant l’interroger. Par précaution, Snowball est retiré à son maître et gardé par la police comme « preuve ».
Des analyses ADN plus approfondies prouveront que les poils retrouvés sont bien ceux de Snowball. C’est l’élément qui déterminera la mise en examen de Douglas, qui purge une peine de prison à vie. Le corps de Shirley Duguay sera retrouvé plus tard par les enquêteurs.
3. Un perroquet qui n’a pas la langue dans sa poche
Le 13 mai 2015 aux États-Unis, les pompiers sont appelés au domicile de Martin Duram après que les voisins aient entendu des coups de feu. Arrivés sur place, ils retrouvent les corps de l’homme de 45 ans et de sa femme, Glenna – visiblement sans vie. Si Martin est bel et bien décédé, sa femme survivra à sa blessure à la tête. Elle avait laissé à sa famille des lettres de suicide.
Lors de l’enquête, les policiers manquent d’un témoin visuel pour déterminer ce qu’il s’est réellement passé. C’était sans compter sur Bud, le perroquet du couple. À plusieurs reprises, il va répéter cette phrase : « Ne tire pas ! », mettant la puce à l’oreille à l’ex-femme de Martin qui l’a recueilli. Il répète aussi d’autres phrases qui font penser à une dispute entre l’homme et Glenna.
Avec d’autres éléments à charge, cette dernière sera jugée et condamnée en 2015. Il s’avère que sa blessure à la tête résultait d’une tentative de suicide ratée. Suite à la délibération des jurés, elle écope d’une peine de prison à perpétuité. Depuis, Bud vit toujours chez l’ex-femme de son ancien malheureux propriétaire.
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