C’est un véritable drame qui va se jouer dans les prochains jours. Alors que la crainte d’une éruption volcanique a conduit plus de 136 000 personnes à être évacuées de l’île de Bali, les animaux n’ont pas été autorisés à suivre leurs humains.
Un volcan potentiellement meurtrier
Le mont Agung, situé à 3000 mètres d’altitude, s’est réveillé au mois d’août dernier. Sa dernière éruption remonte à 1963 et avait causé la mort de 1600 personnes. Alors qu’une fumée blanche de plus en plus épaisse ne cesse de sortir du cratère de ce volcan, l’alerte maximale a été donnée sur l’île.
Les habitants ont dû plier bagage et venir s’installer dans des camps de fortune ou des bâtiments transformés en centres d’accueil loin du danger. Dans leur fuite, ces futurs sinistrés n’ont pas eu d’autre choix que d’abandonner leurs animaux à un triste sort. En effet, comme le précise Ebony Owens, présidente de la Bali Dog Adoption and Rehabilitation Center (BARC), « on leur a dit qu’ils ne pouvaient pas emmener leurs chiens, alors ils ont été obligés de les laisser derrière eux ».
Des bénévoles au grand cœur
Alors que les animaux de l’île (chiens, chats, vaches, moutons…) sont livrés à eux-mêmes en attendant la mort (peut-être sans le savoir), les bénévoles de l’association ont décidé de prendre les choses en main et de tout faire pour les mettre en sécurité. « On place les animaux dans des lieux sécurisés quand on le peut et on sauve les blessés et ceux en grand danger », explique Ebony Owens.
Malgré l’engagement de ces bénévoles qui mettent leur vie en danger pour tenter de sauver un maximum d’animaux errants avant la grande éruption, les familles d’accueil ne sont pas assez nombreuses pour tous les accueillir. Ils se voient donc obligés, après les avoir nourris et soignés, de les relâcher dans la nature, la boule au ventre, comme l’exprime un bénévole : « Le plus dur, c’est de laisser les animaux derrière nous après les avoir nourris, tout en ignorant si nous les reverrons un jour… ».
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