Faire en sorte que les animaux ne soient plus jamais vus comme de simples objets : voici la dernière mission que s’est fixé la SPA. Même si ce combat précis autour du bien-être animal n’est pas récent, il semblerait que l’association ait décidé d’en faire une priorité. Il s’agit une nouvelle fois pour la SPA de sensibiliser les gens à l’importance d’adopter en refuge, au détriment des réseaux sociaux, petites annonces en ligne et animaleries qui réservent parfois de mauvaises surprises.
Mettre fin aux adoptions irresponsables
Internet a révolutionné la vie quotidienne en de nombreux points. Et le secteur de la vente d’animaux n’a pas été épargné. La facilité d’accès à ces êtres vivants a atteint un tel point que ces derniers sont parfois assimilés à des objets et de simples marchandises.
Offres sur des réseaux sociaux et sites de petites annonces, ou encore animaleries… Ces moyens de se procurer un animal de compagnie sont pourtant dans le collimateur des acteurs pour le bien-être animal. Par exemple, les bébés ne sont pas toujours sevrés, ou sont parfois issus de trafics plus que douteux et d’élevages illégaux.
Certains pays comme la Grande-Bretagne et la Belgique ont d’ores et déjà posé des restrictions sur la vente en animalerie – elle est désormais interdite outre-Manche. La SPA demande donc à la France de prendre le pas pour mieux encadrer les annonces et les ventes d’animaux domestiques.
Un risque accru d’abandons
Et les animaux sont encore et toujours tributaires d’un tel système. Ce « mode d’achat » ne contribue pas à responsabiliser les acheteurs·ses et favorise ainsi les risques d’abandons et de maltraitances.
«Ce business d’êtres vivants incite à l’achat déresponsabilisé qui n’impose pas les conditions essentielles à l’intérêt des animaux et des futurs maîtres, et qui présente le risque de se solder par un abandon.»
On le sait déjà : adopter un animal en refuge est un geste bénéfique en de nombreux points, qui est d’ailleurs nécessaire pour désengorger les centres d’accueil qui prennent soin de ces animaux. La SPA se donne donc pour mission de sensibiliser la population et rappeler que l’adoption d’un animal doit être le fruit d’une réflexion mûre et raisonnée.
Une pétition pour réclamer du changement
Pour ce faire, elle a lancé le 2 octobre dernier une pétition pour réclamer de nouvelles mesures. Parmi elles, on recense la volonté de réserver les annonces en ligne aux professionnel·les agrées, ou encore l’interdiction de «la création ou la cession de tout établissement commercial de vente de chiens et de chats (animaleries)».
La SPA annonce aussi souhaiter que la vente d’un animal se fasse dans le cadre de l’élevage dont il est issu. En somme, le but est d’arrêter de reléguer les animaux de compagnie à de simples biens que l’on peut consommer à loisir et dont on peut se séparer tout aussi facilement qu’on les adopte.
Vous pouvez signer la pétition en cliquant ici.