Le 5 juillet 1996 marque une grande révolution dans le monde animal : le clonage de la brebis Dolly est entièrement réussi. Mais 21 ans après, où en est le clonage des animaux ? Est-il utilisé couramment ?
Le clonage de Dolly, qui a finalement été euthanasiée au bout de 7 ans pour cause de vieillissement prématuré, a été source de nombreux débats et conflits dans le monde scientifique. Certains y voyaient l’un des plus grands progrès scientifiques jamais réalisés par l’humanité. D’autres percevaient cela comme le prolongement de la destruction de la nature et de l’humain. D’autres encore détectaient le futur potentiel financier de cette avancée incroyable.
Le clonage d’animaux de compagnie, un business lucratif
Nombreux sont les riches propriétaires de chiens ou de chats désireux d’aller à l’encontre de la nature et d’allonger la durée de vie de leurs compagnons préférés. Il y a aussi les chiens très doués dans leur domaine qu’il est dommage de laisser aller. C’est notamment le cas des chiens secouristes par exemple.
Cette technique, qui apparaît comme de la science-fiction, est déjà courante en Corée du Sud. La Sooam Biotech Research Foundation propose aux maîtres éplorés de retrouver le sourire en clonant leur boule de poil disparue. Pour bénéficier de ce procédé hors norme, il faudra tout de même débourser la bagatelle de 100 000 euros par chiot.
Le clonage d’animaux d’élevage, vers une démocratisation ?
C’est aux États-Unis que le taux de clonage d’animaux d’élevage est le plus élevé. Surtout depuis que le commerce de la viande ou du lait d’animaux clonés et de leurs descendants a été autorisé en 2008. Les éleveurs peuvent ainsi choisir les animaux « de qualité » destinés à la consommation afin de favoriser au maximum leurs rendements.
Cette nouvelle forme d’élevage se développe un peu partout dans le monde, sauf en Europe. En effet, les Européens sont réticents à trouver dans leurs assiettes des produits issus d’animaux clonés. De plus, la population européenne semble plus sensibilisée à la condition animale et aux cruautés faites aux animaux victimes d’erreurs de clonage (des veaux à trois pattes par exemple).
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