Notre monde doit combattre depuis plus d’un an déjà un fléau qu’on ne présente plus : le coronavirus. Tous luttent contre cette épidémie dont on ne compte plus les séquelles, et nombreux sont ceux qui gardent l’espoir d’un retour à notre monde d’avant. Et si les chiens pouvaient devenir une nouvelle arme contre ce virus ? Une étude récente montre que certaines races de chiens seraient capables de détecter des cas de coronavirus.
Un entraînement particulier
Nos amis canidés ont de nombreux talents. En plus de nous apporter amour et affection au quotidien, ils sont dotés d’un odorat extraordinaire capable de sentir la peur, le cannabis, et maintenant le coronavirus. C’est en tout cas ce que montre une étude récente réalisée par l’Université de Pennsylvanie. Il apparaît que la salive et l’urine des contaminés dégagent une odeur bien particulière, détectable pour une truffe redoutable.
Des chercheurs ont donc sélectionné des chiens entraînés (principalement des labradors) et leur ont présenté une roue de 12 échantillons (simples distractions ou échantillons humains). S’ensuit deux possibilités : tous les échantillons sont négatifs ou des distractions, ou l’un d’entre eux contient un liquide infecté. Les chiens doivent alors désigner quel est l’intrus, avec une récompense à la clé en cas de réussite.
Des résultats encourageants
Les résultats sont stupéfiants : avec un taux de réussite de 95 %, ces tests concurrencent largement ceux que nous utilisons actuellement comme les tests PCR. Ces détecteurs vivants ont un avantage considérable puisqu’ils donnent une réponse immédiate à la contamination des patients, contrairement à d’autres techniques d’aujourd’hui.
C’est un avantage indéniable face à cette maladie aux symptômes très différents et difficile à détecter. On sait que de nombreux infectés ne réalisent pas tout de suite leur état, ce qui contribue à la propagation du virus. Nos traditionnels animaux de compagnie nous seraient alors plus que pratiques pour contenir cette épidémie.
Une solution vraiment réaliste ?
Pourtant, bien que cette idée fasse rêver, de nombreux obstacles restent à franchir avant que cette option ne soit réalisable. Les scientifiques ayant réalisé l’étude en question émettent des doutes quant aux résultats obtenus, possiblement biaisés par le faible nombre d’échantillons disponibles. Les chiens ne reconnaîtraient pas réellement la contamination de ceux-ci, mais se seraient habitués à leur odeur.
Et même si cette technique s’avérait efficace, elle serait compliquée à mettre en place en pratique. Cette méthode demande beaucoup d’échantillons, infectés comme sains, et nécessite donc paradoxalement la propagation du virus. Les meneurs de cette recherche continuent néanmoins leurs efforts en augmentant leurs nombres d’échantillons et canidés. Espérons seulement que nous verrons la fin de cette crise avant la fin de leur enquête !