Alors que les Jeux Olympiques d’hiver ont commencé, l’image de la Corée du Sud est entachée par un élément important de sa gastronomie nationale : la viande de chien. Les autorités ont tenté de dissuader les restaurateurs de Pyeongchang de servir du chien. Au moins durant toute la durée des JO, mais sans résultat.
Consommer de la viande de chien n’est pas bien vu
Les Sud-Coréens le savent, la consommation de viande canine n’est pas bien perçue par le reste du monde. Et pour cause, le chien est, avec le chat, l’animal de compagnie préféré dans de nombreux pays. Ainsi, pour beaucoup, il apparaît impensable, voire barbare, de manger du chien.
Or, en Corée du Sud, le chien est une viande très appréciée. Même si elle est de plus en plus remplacée par d’autres viandes. Mais ce sont toujours 1 million de chiens qui sont tués chaque année pour être mangés dans ce pays.
Durant les JO, le gouvernement a donc tout fait pour bannir de la carte des restaurants la viande de chien et la remplacer par de la viande de porc, proposant même des aides financières aux restaurateurs. Mais les restaurateurs sont très peu à avoir accepté ce compromis, sachant que ceux qui ont essayé ont vu leurs ventes chuter.
Faut-il hiérarchiser les animaux ?
En Occident, manger de la viande de chien ou de chat ne semble pas envisageable. Mais en quoi est-ce plus légitime de manger de l’agneau, du bœuf ou même de la volaille ?
Beaucoup pensent que certains animaux ne méritent pas d’être mangés alors que d’autres oui. Or, quand on y pense, cela est pour le moins étrange puisque la science prouve tous les jours que les animaux considérés comme les plus « bêtes », comme le poulet par exemple, sont en réalité très intelligents et peuvent même ressentir des émotions parfois complexes.
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