Le chat est l’animal de compagnie le plus répandu en France, notamment auprès des personnes âgées. Même si le chat a une courte espérance de vie, puisqu’elle dépasse rarement les 17 ans, il peut arriver que le propriétaire de l’animal soit le premier à disparaître, des suites d’un accident, d’une maladie ou tout simplement de l’âge. Si cette possibilité vous angoisse et que vous avez peur de ce que pourra devenir votre chat après votre décès, sachez que la loi est assez claire sur le sujet.
Que dit la loi ?
Si vous partez avant votre chat, c’est à vos héritiers directs que revient la lourde tâche de s’occuper de votre boule de poils. Ils ne sont évidemment pas obligés de le garder s’ils ne le souhaitent pas. Mais ils devront alors lui trouver une nouvelle famille. Cependant, il n’est pas rare que les matous orphelins se retrouvent dans des refuges, les héritiers n’ayant pas voulu prendre le temps de leur trouver un nouveau foyer.
Si aucun des héritiers n’accepte de recueillir le chat, c’est le notaire qui devra trancher.
Comment s’assurer que mon chat ne sera pas abandonné ?
Il existe deux possibilités pour vous assurer que votre chat ne se retrouve pas abandonné à son triste sort après votre disparition. La première solution est de désigner un exécuteur testamentaire. Si vous avez un ami ou un membre de votre famille que vous savez susceptible d’accueillir votre chat, adressez-vous à lui. S’il accepte, vous pouvez le désigner dans votre testament comme futur propriétaire de votre chat. Vous pouvez également lui léguer une somme d’argent pour l’aider à assumer cette responsabilité.
La deuxième solution est de prévoir le recueil du chat par une association en laquelle vous avez confiance. Ainsi, dans votre testament, vous inscrirez que vous désirez que votre matou soit confié à telle association. Dans ce cas, vous devrez également lui léguer une somme d’argent.
L’association s’occupera alors de votre animal ou tentera de le faire adopter si vous le demandez.
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