7 infos surprenantes sur l’ornithorynque, un mammifère unique au monde !

ornithorynque nage bec
Crédits : iStock / Frank Fichtmüller

S’il y a bien un animal qui déclenche la curiosité, c’est l’ornithorynque. Et pour peu que l’on se penche plus en détail sur ce petit mammifère australien, on va de surprise en surprise. Entre ses surprenantes capacités physiques et son histoire, voici quelques-unes des choses à savoir sur lui ! 

1. Il vient directement de la Préhistoire

Alors qu’aujourd’hui la taille moyenne d’un ornithorynque est d’environ 50 cm, il s’avère que cela n’a pas toujours été le cas. Les spécimens d’avant notre ère faisaient le double de cette taille. Au cours de son évolution donc, il a principalement rétréci pour mieux s’adapter à son milieu de vie et devenir le mammifère que les scientifiques ont répertorié à la fin du 18e siècle. Il s’agirait du plus vieux mammifère australien.

2. Les scientifiques ont d’abord cru à un canular

Et cette « découverte » ne s’est pas faite sans mal. Aux personnes qui leur ont présenté l’animal via des croquis et descriptions, les zoologistes européens ont d’abord cru à une vaste blague… Pour eux, il s’agissait du travail d’un taxidermiste qui aurait cousu un bec sur un autre animal ressemblant au castor… Cela explique pourquoi l’ornithorynque est relativement peu connu, encore aujourd’hui !

ornithorynques bébés
Crédits : iStock / IainStych

3. C’est un des seuls mammifères à pondre des oeufs 

Aussi appelés monotrèmes, ces animaux sont très peu répandus dans le monde animal. On en recense 5, et l’ornithorynque est le plus connu de tous, à moins que vous n’ayez déjà entendu parler de l’echidné ! Autrement dit, ce sont des animaux qui pondent des oeufs et qui allaitent leurs petits. Pour ce faire, l’ornithorynque laisse perler le lait sur sa fourrure via des pores spéciaux de sa peau.

4. Un animal pas aussi inoffensif qu’il en a l’air 

Son physique pourrait laisser penser que l’ornithorynque a quelques difficultés à se défendre, mais comme souvent, les apparences sont trompeuses. Il possède en effet – bien caché – un aiguillon rétractable sur chaque patte arrière. Et gare à sa piqûre ! Chez les mâles, elle permet d’inoculer un venin qui n’est pas nécessairement mortel pour l’Homme, mais qui reste extrêmement douloureux

ornithorynque aiguillon venin
Crédits : iStock / slowmotiongli

5. Son bec cache des capacités fascinantes

Comme c’est souvent le cas au sein du règne animal, tout dans son physique est fait pour faciliter la survie. Preuve en est avec son fameux bec, qui ne lui permet pas que de respirer. Ce dernier est doté de l’électroperception, qui lui permet de repérer les champs électriques des animaux autour de lui.

Une capacité plus qu’utile lorsque l’on sait qu’il ferme des yeux et ses oreilles quand il nage sous l’eau. Le bec d’un ornithorynque fait donc office de radar, en quelque sorte, et l’aide à repérer ses proies et d’éventuels dangers.

ornithorynque
Crédits : Vcby/Wikimedia Commons

6. Leur queue ne sert pas (ou peu) à nager

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la principale raison d’être de leur queue ne concerne pas la nage (ou alors seulement en guise de gouvernail), mais la nourriture. Elle constitue en effet un stock de graisse utile pour survivre aux périodes les moins fastes. Celle-ci conserve d’ailleurs la moitié de la graisse corporelle. Sinon, les femelles utilisent leur queue pour réchauffer les œufs.

7. On ne peut l’observer qu’en Australie

Ce pays est connu pour abriter de nombreuses espèces endémiques comme les kangourous et les koalas. Les ornithorynques se situent principalement aux alentours de la côte est du pays ou en Tasmanie, et sont aujourd’hui abrités dans les réserves naturelles. Mieux vaut s’armer de patience et de détermination pour avoir une chance de croiser leur chemin. Déjà parce que l’ornithorynque est un animal nocturne, puis en raison du fait qu’il est très méfiant et timide.

Written by Marine, journaliste animalière

La richesse du monde animalier est telle qu'il y a de quoi s'inspirer au quotidien ! Sensible à la préservation de la biodiversité, je m'intéresse également de près aux actualités dans ce domaine. C'est donc un plaisir de partager avec vous de jolies histoires, de faire découvrir des espèces peu connues ou encore de distiller quelques astuces.