Protéger son chien des parasites estivaux : les maladies à surveiller cet été et les méthodes de prévention efficaces

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L’été a beau rimer avec glace, farniente et longues balades, il ne faut pas se leurrer : pour les chiens, les beaux jours sont aussi synonymes d’une explosion de parasites prêts à leur compliquer la vie, et à ruiner la tranquillité des maîtres. Car avec le retour de la chaleur, aoûtats, moustiques et autres bestioles rampantes s’invitent sans vergogne, porteuses de maladies dont on se passerait bien. Bonne nouvelle, des stratégies existent pour garder son compagnon loin de ces indésirables — à condition de savoir sur quoi porter son attention… et d’éviter les recettes de grand-mère douteuses. Tour d’horizon des risques 2025 et des remèdes (vraiment) efficaces pour passer l’été sans stress !

Panique à la belle saison : pourquoi les parasites prolifèrent-ils l’été ?

C’est tous les ans la même rengaine : la chaleur débarque, et soudain moustiques, tiques et acariens font le siège de nos campagnes — et de nos chiens. Rien d’anormal, le climat doux et l’humidité ambiante créent un cocktail parfait pour leur reproduction. Ajoutez à ça la tendance du réchauffement climatique qui bouscule les saisons, et les parasites voient leur calendrier chamboulé : ils débarquent plus tôt et partent plus tard, histoire de s’incruster jusqu’à la rentrée, parfois même au-delà.

Le problème, c’est que les cycles de vie de ces parasites sont ultra performants. Œufs, larves, adultes : à chaque stade, un danger pour votre animal. Les phlébotomes (ces moustiques qui transmettent la leishmaniose) prolifèrent à la tombée du jour et raffolent des zones humides. Les aoûtats, eux, bondissent sur le moindre brin d’herbe sèche. Bref, les jardins et chemins de balade se transforment vite en terrain miné.

Le combat contre les menaces invisibles : zoom sur les maladies à surveiller cet été

Pas besoin d’un safari africain pour croiser des parasites dangereux. En 2025, la France continue de voir progresser des maladies autrefois cantonnées au Sud, dopées par la douceur des hivers et le boom des voyages. Deux noms à ne pas oublier : la leishmaniose et la filariose cardiaque.

La leishmaniose et la filariose : des maux graves à connaître absolument

La leishmaniose est provoquée par un parasite transmis par le phlébotome, un moustique quasi invisible. Malheureusement, la simple piqûre peut suffire à transformer le plus enjoué des chiens en un animal abattu, amaigri, souffrant de lésions cutanées ou rénales. Présente surtout dans le Sud et désormais dans l’Ouest, elle s’étend grâce au réchauffement. À ce jour, elle reste difficile à traiter et impose une prévention sans faille : vaccins et répulsifs sont de rigueur.

Juste derrière, la filariose cardiaque, aussi surnommée « maladie des vers du cœur », joue la montre. Transmise, elle aussi, par la piqûre de moustique, cette maladie s’installe lentement, parfois plusieurs années sans bruit, puis s’attaque au cœur et aux poumons. Difficile à diagnostiquer, souvent mortelle sans un dépistage précoce, elle exige une protection rigoureuse dès le mois de mai dans les zones à risque.

Aoûtats, puces et tiques : les petits ennemis qui font de grands dégâts

N’oublions pas les « classiques » de la saison : aoûtats, puces et tiques. Les aoûtats, minuscules acariens orange, raffolent des balades en herbe et provoquent des démangeaisons féroces. Leur présence, longtemps cantonnée à la fin de l’été, s’étire désormais de juin à l’automne grâce à la douceur des températures. Les tiques et puces restent partout, prêtes à s’installer dans le pelage et à transmettre maladies et allergies.

Protégez votre chien comme un pro : quelles méthodes de prévention fonctionnent vraiment en 2025 ?

Les gestes quotidiens qui font la différence au retour des balades

Rien de révolutionnaire, mais c’est la régularité qui fait la différence. Après chaque balade, un petit check du pelage s’impose. Insistez sur les oreilles, le ventre, les espaces interdigitaux : là où les parasites adorent s’incruster. Un brossage minutieux, et pourquoi pas un lavage doux, limitent grandement les risques. Pensez à laver les coussins, couvertures et tapis où le chien s’installe. Et lors des jours à risque, privilégiez les promenades tôt le matin ou en soirée, en évitant les herbes hautes.

Traitements, vaccins et nouveaux outils : faites confiance à la science pour rester serein

En 2025, l’arsenal de prévention progresse. Le calendrier vaccinal contre la leishmaniose a gagné en simplicité : une seule injection à partir de 6 mois puis rappel annuel. Attention : le vaccin réduit nettement les risques mais ne protège pas à 100 %. Le combo vaccination + antiparasitaires reste donc incontournable dans le Sud… et de plus en plus conseillé ailleurs.

Pour la filariose cardiaque, même logique : on combine traitement répulsif anti-moustique et médicament préventif contre les larves à administrer chaque mois durant la saison à risques (mai-novembre). En zones concernées, un dépistage annuel par prise de sang reste conseillé, discret mais salvateur.

Face aux aoûtats, pas de miracle, mais quelques classiques : pulvériser un spray au fipronil (type Frontline) une fois par semaine durant l’été, éviter les herbes hautes, tondre le jardin et miser sur le brossage régulier. Inspectez bien le pelage après chaque sortie : repérer tôt les agrégats orange, c’est éviter les crises de grattage.

Quant aux autres parasites, le choix des produits s’est modernisé. Pipettes, colliers, comprimés à action prolongée, aérosols pour tissus : à chacun sa préférence. Les comprimés anti-puces et tiques, de plus en plus plébiscités, résistent au lavage et couvrent parfois 1 à 3 mois. Un petit plus pour les chiens qui rechignent à tenir la pose pour une pipette… mais pas question de tout miser sur un seul produit. Les traitements dits « naturels » restent séduisants sur le papier mais leur efficacité réelle reste à prouver : prudence avant de lâcher la bride sur ce terrain-là !

L’important ? La cohérence des soins et l’avis du vétérinaire, qui adaptera le protocole selon votre région, le mode de vie de votre chien et ses antécédents médicaux. En somme, rien ne vaut une vigilance de tous les instants et un peu de bon sens rustique face à ces indésirables de la belle saison.

Reste que les parasites, eux, ne partent pas en vacances… Autant miser sur la prévention active pour profiter d’un été serein, sans mauvaises surprises. Vos balades n’en seront que plus légères — et vos chiens vous en seront reconnaissants, à leur façon !

Written by Marie