L’Afrique du Sud est un pays connu pour ses paysages déserts sublimes, mais aussi pour les espèces animales qu’il abrite. Cette image est néanmoins de plus en plus superficielle, et les animaux sont élevés pour le simple plaisir de l’Homme. Alors que le Zimbabwe a déclaré vendre 500 éléphants à la chasse, l’État a annoncé récemment arrêter cette pratique en interdisant l’élevage de lions en captivité.
Une pratique problématique
Jusqu’à récemment, l’Afrique du Sud élevait des lions en captivité. Loin d’agir pour la protection des animaux, cette pratique avait avant tout un but lucratif. Les animaux étaient ainsi réduits à l’état de proie ou d’attractions pour les Hommes. Au final, on compte entre 8 000 et 12 000 lions vivant en captivité, contre seulement 3 500 lions évoluant dans le monde sauvage.
Une décision récente du pays
C’est dans cette situation que l’État a décidé d’interdire ces élevages, que ce soit pour la chasse, des activités touristiques ou encore des expériences scientifiques. Cela part d’une volonté de rendre la liberté à ces bêtes et redonner de « l’authenticité » au pays. Cette décision est bien évidemment une très bonne nouvelle pour l’écologie et l’environnement. Dans un temps où les espèces en voie d’extinction se multiplient, il est nécessaire que les Hommes prennent leurs responsabilités et apprennent à respecter le monde animal. Ce projet est donc une belle avancée pour le continent africain et ses animaux.
Un exemple pour d’autres espèces ?
Cette décision aura peut-être des répercussions positives pour les autres espèces présentes dans le pays, et qui sont elles aussi soumises à la domination humaine. On peut penser aux éléphants, aux rhinocéros, ou encore aux léopards… Les rhinocéros, par exemple, sont braconnés massivement pour leurs cornes, si bien que leur espèce pourrait être en danger. La commission ayant soutenu les lions a aussi évoqué leur cause. Elle a annoncé vouloir également stopper l’élevage en captivité des rhinocéros.
Une politique controversée
Si cette décision qualifiée d’historique ravit les ONG et les experts, elle ne fait pas l’unanimité. L’Afrique compte en effet entre 360 et 450 structures liées à l’élevage des lions. Les chasseurs et les éleveurs sont mécontents face à cette nouvelle, qui a fait polémique dans la presse africaine. L’État pense néanmoins que ce projet permettra une augmentation du tourisme, les voyageurs étant de plus en plus concernés par la cause environnementale. Le pays paraîtrait ainsi plus pur et s’en trouverait plus attirant pour les touristes internationaux. L’Afrique du Sud subit de plus une pression quant à son rôle de « gardien » de plusieurs espèces menacées, celles-ci étant présentes majoritairement dans ses territoires. Attention cependant, cette loi ne signifie pas la fin de la chasse au lion, mais seulement l’arrêt de leur élevage.
Big news announced today: South Africa will no longer breed captive lions, keep lions in captivity, or use captive lions or their derivatives commercially. 🦁🙌🏼😁 #NotEntertainers #NotMedicine https://t.co/xUO5zPizGr
— World Animal Protection (@MoveTheWorld) May 2, 2021