Ces mauvaises habitudes en promenade que votre chien paie parfois très cher

Les promenades avec son chien sont censées être un moment simple, joyeux, complice. Pourtant, derrière ce rituel quotidien se cachent parfois de véritables chausse-trappes qui, à force d’être négligées, coûtent cher à nos compagnons. Entre la tentation de relâcher l’attention sous les feuilles mortes d’octobre et l’habitude de faire « comme d’habitude », certaines erreurs répétées finissent par gâcher le plaisir… voire déclencher de vrais incidents. Quelles sont donc ces mauvaises habitudes qui, sans que l’on s’en rende compte, posent problème ?

Promener son chien, un moment de plaisir… à condition d’éviter certains pièges !

La balade devrait être un instant privilégié pour renforcer le lien avec son chien. Encore faut-il partir du bon pied et adopter les bons réflexes. À l’heure où l’automne s’installe et que les journées raccourcissent, la période est propice à la paresse ou à la routine : une laisse sortie machinalement, un équipement choisi à la va-vite… Ce sont souvent ces petits oublis qui coûteront le plus cher à l’animal.

Négliger les bases : quand une laisse mal adaptée ouvre la porte aux accidents

Première erreur courante, et non des moindres : utiliser une laisse trop longue. L’idée d’offrir un maximum de liberté séduit. Pourtant, une longe mal gérée permet au chien de s’attarder sur des détritus, de se rapprocher de congénères agressifs, ou pire, de s’élancer sans préavis sur la chaussée. Avec l’automne, la visibilité baisse, les sols sont glissants, et la vigilance doit redoubler. Une laisse trop longue devient rapidement un vrai risque – pour le chien comme pour les maîtres imprudents.

Autre piège fréquent : oublier de choisir un harnais adapté. Beaucoup se contentent du vieux collier ou d’un harnais basique, sans prêter attention à la morphologie ou au tempérament du chien. Résultat : des tiraillements, des blessures invisibles ou un inconfort sournois. Un mauvais harnais accentue le stress, entrave la respiration et, à la longue, décourage l’animal de profiter pleinement de ses sorties.

Les signaux de stress ignorés : le mal-être qui ne trompe pas

Les chiens ne parlent pas, mais ils sont experts pour exprimer leur malaise de mille façons. Regard détourné, langue qui lèche les babines, oreilles rabattues, queue basse… Ces signes passent trop souvent inaperçus lors des promenades – surtout quand l’attention du maître se concentre sur le smartphone ou une conversation avec d’autres propriétaires au parc. Un chien qui s’arrête, qui renifle nerveusement ou qui tire la langue n’est pas forcément fatigué : bien souvent, il manifeste un inconfort ou de la peur.

Respecter les limites de son chien change complètement la dynamique de la promenade. Tenter de forcer l’allure ou d’ignorer un chien qui hésite devant un obstacle ne fait qu’aggraver son mal-être. À l’automne, la multiplication des feuilles bruyantes, des flaques, du vent et des passants emmitouflés ajoute à la confusion de l’animal. Lui offrir la possibilité de ralentir, de renifler, de contourner un bruit suspect, c’est tout sauf de la faiblesse : c’est lui accorder une vraie sécurité émotionnelle.

Apprendre à observer et agir : la clé d’une promenade heureuse pour tous

Un bon équipement, une observation attentive : voilà la recette, toujours d’actualité, pour éviter l’incident de trop. Opter pour une laisse adaptée à la situation (pas trop longue en ville, plus souple à la campagne), contrôler l’état de son harnais et l’ajuster correctement, surveiller les abords lors des balades automnales – là où les feuilles masquent parfois des dangers cachés (morceaux de verre, restes de pique-nique, etc.).

Devenir l’allié bienveillant de son chien à chaque sortie, c’est aussi savoir quand il est temps de rentrer. Un chien trop excité, qui se fige ou refuse d’avancer, ne le fait jamais par hasard. Accepter qu’il ait des jours « avec » et d’autres « sans », c’est l’accompagner avec intelligence. L’idée n’est pas de brider, mais de guider, pour que la promenade reste un plaisir partagé et non une source de traumatismes évitables.

En modifiant quelques habitudes – tenir la laisse à bonne distance, privilégier un harnais confortable, observer et respecter les signaux de stress – on protège vraiment son compagnon, tout en s’offrant des sorties plus sereines. L’automne n’est pas la saison des mauvaises surprises… à condition de ne pas marcher tête baissée dans les mêmes routines !

Les balades de qualité reposent sur des gestes simples mais essentiels : une attention constante, un équipement approprié et une bonne lecture du comportement canin. Pourquoi ne pas profiter de cette saison changeante pour renouveler nos pratiques et abandonner nos mauvaises habitudes avec les feuilles qui tombent ?

Written by Marie